Pour la cinquième saison consécutive, les Wizards étaient aux premières loges du tirage au sort de la Lottery.
Pour la seconde fois de suite, ils héritent du troisième choix, avec cette fois le sentiment justifié d’avoir le cul bordé de nouilles.
« C’est de la chance uniquement, rien d’autre. Et croyez moi nous sommes très heureux, car nous aurions pu tout aussi bien hériter du 11e choix », commente le coach Randy Wittman dans le Washington Post.
La franchise de D.C avait 4,79% de chance de pouvoir choisir en 3e position et la voilà donc en position d’offrir au duo Wall-Beal le complément dont il a besoin pour retrouver les playoffs. Sera-ce un pensionnaire de la draft 2013 ou un joueur plus expérimenté attiré en échange ? Ernie Grunfeld n’en a encore aucune idée.
« Rien n’est encore sur la table mais il ne faut écarter aucune possibilité. Nous sommes très contents de ce 3e choix et sommes persuadés qu’il nous permettra de renforcer l’équipe. Si on reçoit une offre qu’on pense susceptible de nous aider encore plus vite à progresser, on la prendra en compte », assure le GM des Wizards.
Comme Wittman, le patron des opérations basket entre dans la dernière année de son contrat et va devoir prouver au propriétaire Ted Leonsis que les bases construites en trois ans peuvent remettre la franchise sur le devant de la scène à l’Est.
« Est-ce qu’on a plus de pression Ernie et moi ? Non ! Elle est toujours là et ce n’est pas une situation contractuelle qui va le rendre plus ou moins forte », contredit Wittman, qui précise sa pensée : « Nous devons continuer sur ce qui a été mis en place et profiter de cette opportunité pour rendre l’équipe plus fort. Que cela passe par un drafté ou un échange, peu importe. »
Entre le 12 janvier et le 6 avril, avec l’effectif au complet, le coach de la capitale fédérale présente un bilan de 24-19 et a d’ores et déjà fait des playoffs le seul objectif de la prochaine campagne. Pour l’atteindre, Washington va vite devoir peser les pour et les contre. Si le front-office part du principe qu’il n’a pas besoin d’un arrière comme Ben McLemore ou Victor Oladipo ou d’un intérieur comme Cody Zeller et Nerlens Noel, le choix de l’ailier des Hoyas Otto Porter Jr pourrait vite s’imposer.
« C’est une évidence, il n’y a même pas à se poser la question », déclarait trois dirigeants de l’Ouest au lendemain de la lottery.
Ailier versatile qui se compare lui-même à Tayshaun Prince, Porter Jr. disputait ses matches à domicile dans la même salle que les Wizards et comme Leonsis, il sort de Georgetown. Les paris sont ouverts ?