Shabazz Muhammad a pas mal déçu cette année à UCLA. Malgré ses 17.9 points de moyenne, l’ailier a surtout marqué les esprits par son égoïsme et des histoires extra-sportives (avantages supposés en nature, le fait qu’il ait 20 ans et pas 19 ans comme annoncé…).
Des problèmes qui ont fait baisser sa cote. Alors, à l’approche de la draft, il tente de se justifier.
« Être annoncé comme le numéro 1, cela fait que tout le monde veut vous voir chuter », assure-t-il au Washington Post. « Les gens veulent tout le temps que vous tombiez. Il y a des personnes qui veulent vous voir échouer, c’est pour ça que je travaille aussi dur : pour prouver qu’ils ont tort ».
Malgré les critiques, Shabazz Muhammad garde en tout cas confiance en lui.
« Je sais que je suis un grand joueur. Je pense que je suis le meilleur joueur de cette draft, pour être honnête. Je suis le plus gros bosseur. J’ai essayé de rester le plus possible au gymnase pour travailler mais je ne pouvais pas montrer grand chose. Il y avait beaucoup de barrières à UCLA ».
Confiant ou présomptueux ? L’ailier affirme en tout cas que sa réputation de joueur égoïste est fausse.
« Être drafté, c’est génial, mais ça ne me satisfera pas. Je veux être un All Star et aider mon équipe à gagner. C’est tout ce qui m’importe : gagner. Je suis un compétiteur. Les gens disent beaucoup que je suis égoïste ou des trucs comme ça. En NBA, je vais pouvoir leur prouver le contraire. Je suis un gars qui joue pour gagner et j’adore mes coéquipiers ».
Cette année, on l’a pourtant vu ne pas fêter une victoire parce qu’il n’avait pas eu le shoot de la gagne.
« Je ne suis pas du tout prétentieux. Si vous demandez autour de moi, on vous dira que je suis l’un des gars les plus gentils. J’essaie d’être aussi humble que je le peux mais je travaille dur et, parfois, je sais que je mérite plus de respect. Beaucoup d’équipes ont été surprises lors des interviews de voir à quel point j’étais agréable et éloquent en tant que joueur et en tant que personne. Je veux apprendre ».