Lance Stephenson doit tout à Larry Bird

Héros du Game 6 de la série entre les Pacers et les Knicks, Lance Stephenson a tenu à remercier la personne qui lui a permis d’atteindre ce niveau. Il s’agit de Larry Bird, ancien président de la franchise.

« Je dois tellement à Larry Bird » a expliqué l’arrière des Pacers à Yahoo! Sports.

Il ne lui doit pas beaucoup sur le plan du jeu, mais bien sur le plan mental et personnel. Alors qu’il cumulait les frasques extra-sportives, le jeune Stephenson a trouvé en Bird ce « second père » capable de le mettre dans le droit chemin.

« Il a cru en moi. Il m’a donné cette confiance qui m’a permis de croire que je pouvais jouer en NBA. Larry est une légende, et lorsqu’il vous dit que vous pouvez le faire, ça booste votre confiance, et ça vous donne l’impression que personne ne peut vous arrêter. »

Pour David West, c’est bien simple. Lorsque Stephenson joue bien, Indiana ne peut pas perdre.

« Son talent est incroyable » témoigne son coéquipier. « On le voit chaque jour. Quand Lance joue bien, on gagne. Dans cette série, il nous a permis de franchir l’obstacle. »

Il est donc loin le temps où Stephenson se faisait remarquer par son trahs talking et son attitude immature…

« Il a grandi » résume simplement David West.

Pour Stephenson, c’est une fois de plus le discours de Bird qui a fait mouche.

« Il m’a pris dans son bureau et m’a dit : « Apprends, apprends tout, apprends, apprends… ». Larry me disait de regarder les matches : « Ne reste pas sur le banc à ne rien faire, et profite. » Je l’ai écouté. Je regarde mes adversaires. Je leur prends des trucs, et je les intègre dans mon style. »

Même si Bird a quitté la présidence de la franchise, les deux hommes restent en contact.

« Il m’envoie des SMS et après chaque match me demande quel est mon plan pour le match suivant. »

Le prochain match ? Un Game 1 face au Heat, en finale de conférence avec la perspective de défendre sur deux des meilleurs joueurs du monde : Dwyane Wade et LeBron James. Idéal pour apprendre. Encore et toujours.