All Star en 2012 et auréolé d’un nouveau contrat, Roy Hibbert a eu du mal à digérer tout cela cette saison.
Mais au fil des mois, son niveau de jeu est devenu plus conforme aux attentes de son coach et de ses coéquipiers. Cette évolution a été symbolisée dans le Game 3 contre New York où l’ancien pivot de Georgetown a compilé 24 points et 12 rebonds.
« C’est le meilleur match de sa carrière en playoffs. Il déborde de confiance », estime son coach Frank Vogel à Yahoo! Sports.
Durant la première partie de la saison, celle où Hibbert a été le moins performant, il s’est remis en question afin de retrouver son niveau de jeu.
« Quand il était dans le doute, il voulait que les gars lui disent ce qu’il n’allait pas. Il demandait à tout le monde. On lui a alors expliqué que tout irait bien, qu’il n’y avait rien de grave », se souvient David West.
Grâce à son énorme dose de travail, Hibbert allait tôt ou tard redevenir le pivot dominant qu’il était l’an passé.
« C’est un bosseur. Il ne s’arrête jamais. Il shoote, il perd du poids, il intègre les critiques », poursuit West. « Il est mature pour tout ça, car il n’a jamais été dans le déni. Il n’essayait pas de critiquer les autres, ou les systèmes offensifs de l’équipe. Il a tout pris pour lui. »
Après cette autocritique salvatrice, Hibbert a retrouvé sa confiance. Le jeu n’a fait que suivre la tête, et les Knicks ont subi la domination poste-bas du pivot des Pacers.
« Il a fait des bons mouvements poste-bas. Mais nous étions censés faire prise à deux sur lui quand il avait la balle. On ne l’a pas fait. »
Un oubli qui a coûté cher à New York…