Les Bulls ont failli tout gâcher…

Dominateurs pendant trois quarts-temps, les Bulls ont pimenté le scénario en s’écroulant en fin de partie (24-14). Il aura fallu un ultime retournement de situation: un bon air ball des familles de CJ Watson pour que la fête ne se termine pas en eau de boudin (79-76). Carlos Boozer (22 points, 16 rebonds) et Luol Deng (20 points, 10 rebonds) ont tous deux réalisé des matchs pleins pour donner un avantage de 2-1 dans la série.

Avec ses briques, Brooklyn reconstruit l’Empire State Building

La performance des Nets avait été plutôt décevante lors du match 2, et il fallait désormais se coltiner les fans des Bulls pour reprendre l’avantage du terrain. Les Bulls se laissaient un peu surprendre, étant menés rapidement 17-5 dont 8 points pour Deron Williams qui voulait se rattraper de son match 2 raté (8 points, 10 passes mais 1/9 aux tirs). Mais ce n’était que pour mieux tromper les Nets qui se retrouvaient soudainement pris dans les griffes de la défense chicagoane.

Imaginez un peu, Brooklyn va rater 23 de ses 24 tirs à cheval sur le premier et le second quart. Une gabegie offensive, un désert d’attaque, un empilage de briques façon Empire State Building, appelez ça comme vous voudrez ! Mais ça fait bien 1 tir en 15 minutes pour des Nets qui pointent, piteusement, à 7/35 à deux points et 2/11 à trois points, soit 20% au max ! Et puis, grâce à un 25-4 ravageur, Chicago a repris le contrôle à la pause (41-34).

Gibson pète le tomar du soir !

Pendant ce temps, les Bulls s’éclataient à l’image de ce dunk monstrueux de Taj Gibson sur Kris Humphries. Ou cette interception aussitôt transformée en passe décisive (le tout dans les airs) de Jimmy Butler (39-27). Joe Johnson essaie de maintenir les Nets dans le match mais, comme le dira à la pause Kirk Hinrich (12 points) : la défense est montée en second quart. Et pour cause, Brooklyn shoote à 28%.

L’écart se creuse au retour des vestiaires avec Luol Deng qui prend feu, enchaînant 4 tirs de suite pour arriver (déjà) à 19 unités (50-36). Et quand ce n’est pas l’ailier britannique, c’est Carlos Boozer qui fait taire ses détracteurs avec 20 points et 13 rebonds en fin de troisième quart. Dominateurs en défense, solides en attaque, ces Bulls ont du retour (65-52)!

Un dernier rush

Les Nets sont au creux de la vague, mais ne perdent pas complètement le cap. Les All Stars sont restés aux commandes de ce bateau ivre. Deron Williams et Joe Johnson retrouvent un peu de leur adresse et surtout, ils parviennent à servir Brook Lopez (22 points, 9 rebonds, 7 contres) dans la peinture. Ce dernier fait parler son toucher et Brooklyn vient chatouiller les Bulls (77-70) à moins de trois minutes du gong.

Tom Thibodeau rappelle ses troupes mais Marshon Brooks, parfois pestiféré, vient placer un panier plein de maîtrise en pénétration. Ça fait 12-2 et Brooklyn est à -5. Mais si Brook Lopez vient placer un dunk autoritaire, les Bulls ont le temps avec eux. Brooklyn va tomber trop court… ou trop long en l’occurrence sur ce dernier tir de CJ Watson qui rate, dans les grandes largeurs, le shoot pour l’égalisation (79-76). Noah exulte et s’offre un bain de foule. Chicago mène 2-1 et conserve l’avantage du terrain.

[box boxscore_250413_chi-bro]