Vainqueur à Minnesota, Utah maintient la pression sur les Lakers

Dès le premier juillet prochain, le Jazz pourrait se retrouver avec neuf joueurs en fin de contrat. Ce nuage d’incertitudes n’altère pas la motivation des troupes du Lac salé, impeccables de sérénité et d’autorité devant de faibles Wolves, lundi soir au Target Center (80-96). Utah maintient les Lakers sous pression. Une fois encore, Al Jefferson (22 pts, 8 rbds) s’amuse dans la raquette des Loups. Désormais, c’est simple : pour allez en playoffs, le Jazz doit s’imposer face à Memphis, tout en espérant que les Lakers s’inclinent face aux Rockets.

« Tout va donc se jouer sur un match. Nous ne pouvons nous concentrer que sur ce que nous contrôlons, le reste on le laisse aux Lakers. »

Al Jefferson résume bien l’équation qui se pose désormais pour son Jazz, contraint de gagner à Minneapolis pour conserver en vie ses espoirs de playoffs. Utah l’a fait, et désormais il doit gagner à Memphis mercredi soir et compter sur un revers angeleno face aux Rockets, au Staples Center.

« Je vais passer un coup de fil à Kevin McHale et lui demander de faire le boulot », s’amuse le pivot de Salt Lake City, une fois encore dominateur face aux Wolves.

Car pour aller chercher une éventuelle 8^e place dans la cité de Graceland, les hommes de Tyron Corbin devaient gâcher la dernière sortie à domicile de Ricky Rubio et ses compères. Après ses 40 pts de vendredi, l’ancien de la maison a puni le manque d’entrain d’hôtes bien moribonds et amorphes pour leur ultime joute devant leur public. Avec ses 22 pts et 8 rbds, Jefferson montre la voie à Mo Williams (15 pts, 7 assists) et Randy Foye (14 pts).

Des Wolves bien décevants…

Sans Nikola Pekovic, Minnesota a dû attendre la fin du troisième quart temps pour chiper son premier rebond offensif. Quand jusque-là ils n’ont jamais shooté à plus de 45%, débutant même par un lugubre 33% dans les 12 premières minutes, on comprend qu’Utah a pu s’en sortir assez facilement même sans développer son meilleur basket. Un 13-4 des locaux en fin de troisième quart ne fera pas trembler une formation déterminée, qui en est désormais à neuf succès sur ses onze derniers matchs. Jefferson enchaînera alors 6 pts de rang pour enterre l’embryon de révolte des Wolves.

« Dans ce groupe, personne ne lâche rien. Il n’y pas de lâches et de gars qui abandonnent », se réjouit Corbin.

De ces combattants, il n’en aura peut-être plus beaucoup sous sa coupe dans quelques semaines, playoffs ou pas.

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