Sans Derrick Rose, sans Joakim Noah, sans Rip Hamilton et sans Marco Belinelli, Chicago s’était construit une belle victoire à Dallas. Nate Robinson avait réussi ses sept tirs à trois points du match, il avait attiré les prises à deux pour servir Luol Deng et les Bulls menaient de cinq points une minute de la fin.
Et puis… Dirk Nowitzki. Le sang gelé de l’intérieur allemand aura eu raison de tout ça. En 30 secondes, il réussit un trois points et un fadeaway. Jimmy Butler rata alors deux lancers. Dallas était mené d’un point mais pas pour longtemps. À nouveau seul à trois points, le grand Dirk ne ratait pas sa chance. Nate Robinson aura une occasion de faire gagner les siens mais il rata son dernier tir du match (100-98).
Le festival de Nate Robinson
Pourtant, Chicago avait tout fait pour s’offrir ce succès. Toujours solide en défense et au rebond malgré les absences, l’équipe insistait sur Carlos Boozer en début de match. Ça fonctionnait avec des Mavericks qui couraient après le score, même s’ils n’étaient pas très loin à la mi-temps (56-53).
Après, ce fut le show Nate Robinson. Le lutin enchaînait les trois points et torturait la défense texane qui commençait à prendre l’eau. Rick Carlisle demandait des prises à deux très hautes sur le meneur ? Il trouvait alors Luol Deng, qui punissait ses adversaires de loin.
Dirk Nowitzki, cet animal au sang froid
Avec 12 points d’avance à quatre minutes de la fin, les Bulls paraissaient à l’abri. Mais comme toujours, Rick Carlisle s’adaptait et relançait Brandan Wright. Dallas recollait assez pour croire au miracle, qu’on écrit Nowitzki à l’American Airlines Center. L’Allemand ratait un trois points mais profitait d’un bon système pour recevoir le ballon dans le corner. C’était le début de la remontée fantastique.
Il restait trente secondes, Dirk Nowitzki marquait à nouveau sur un fadeaway et les Texans recollaient à un point. Jimmy Butler, ligne de fond, récoltait la faute et les arbitres hésitaient à siffler une flagrante de Vince Carter, qui avait dû tout arracher pour stopper son adversaire. Finalement, le jeune ailier ne récolta que deux lancers, qu’il rata tous deux. Dallas avait donc le destin du match dans ses mains.
Luol Deng lui laissa trop d’espace. Vince Carter lui laissa le ballon. Et Dirk Nowitzki dégaina. Dedans. Dallas avait deux points d’avance et Nate Robinson, qui restait sur sept réussites de loin, rata celle qui comptait vraiment. Mériter la victoire 47 minutes et perdre face à 60 secondes de grâce, c’est la beauté du basket.
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