Indiana – LA Clippers : Chris Paul calme tout le monde

Les Pacers sont tombés sur un os, face aux Clippers. Privé de Roy Hibbert (suspendu), Indiana n’a jamais trouvé la solution face à la meilleure équipe de la NBA « on the road », et s’incline 99-91 dans sa salle. Le 13-0 instigué par Paul George dans le money time n’aura pas pesé au final. A contrario, côté californien, les troupes de Vinny Del Negro engrangent leur 4e succès consécutif à l’extérieur, après avoir fait preuve de beaucoup de sagesse et d’expérience, dans une salle où beaucoup se sont cassés les dents. Au sang-froid, Captain Chris Paul (29 pts 8 passes) a rentré 3 gros shoots permettant à son équipe de maintenir l’écart. A ses côtés, le « papa » Jamal Crawford, absent depuis le 23 février pour un heureux évènement, a fêté son retour avec un match des plus aboutis (23 pts).

« Gruyère time » dans la raquette d’Indiana

Le duel des 3e de chaque conférence aura (encore une fois ?) tourné à l’avantage des « West-siders ». Sans son pivot titulaire, leader défensif de la formation de Frank Vogel, Indiana n’a pas mis longtemps à identifier son point faible, et son adversaire non plus. Les Clippers ont scoré 20 de leur 26 points en premier quart-temps dans la raquette des Pacers pour donner le ton (25-26). Dans le cinq majeur aux côtés de David West, Ian Mahinmi avait pourtant réussi à écarter une des menaces de la peinture, en forçant DeAndre Jordan à récolter deux fautes rapidement. Mais le mal était ailleurs.

Les dieux du basket avec George et West

Mais comme on pouvait s’y attendre, quelque chose ne tournait pas rond du côté d’Indiana. Témoin du manque d’inspiration des locaux, les 15 pertes de balles concédées lors de la seule première mi-temps. Avec 12 points chacun inscrits à la pause, le duo Paul-Crawford permettait quant à lui aux Clippers de prendre 9 longueurs d’avance, d’un 3-points en transition inscrit par le 6e homme de LA (31-42). Un écart miraculeusement comblé à la mi-temps par deux prières envoyées derrière l’arc. La première de Paul George, en totale détresse, qui jetait la balle en fin de possession pour un résultat inespéré. Ce dernier trouvait ensuite David West au buzzer du 2e acte, afin de ramener le score à 47-49. Une simple illusion pour les Pacers qui allaient continuer à souffrir au retour des vestiaires.

Griffin va très, trop haut pour Mahinmi

La défense s’intensifiait des deux côtés, et les deux équipes se retrouvaient rapidement dans la pénalité après 5 minutes de jeu. Odom sanctionné pour la 4e fois, c’est Ronny Turiaf qui devait conclure le 3e quart, et contenir… Ian Mahinmi, dans un duel franco-français. Victime d’un poster dunk de Blake Griffin main gauche, Mahinmi n’hésitait pas à martyriser le cercle à son tour pour rester au contact. Lance Stephenson y allait aussi de son dunk en contre-attaque, et Indiana passait devant (60-59), mais pour la dernière fois du match. L’agressivité défensive des Clippers finissait par faire la différence, et sur un 11-1 les Californiens avaient repris le large (61-70).

La « Paul Battle » revient à Chris

Blake Griffin lançait le dernier acte par un alley-oop servi par Eric Bledsoe. Puis rapidement, LA accentuait l’écart, allant jusqu’à +17 sur un nouveau 3-pts de Jamal Crawford (74-91). Devant une salle comble, Paul George tentait d’offrir un dernier frisson à ses fans, en enchaînant 3 paniers à 3 points. Le 3e, pris à 9 mètres en première intention, qui venait conclure un 11-0, faisait exploser un Bankers Life FieldHouse qui n’attendait que ça. Mais à 87-91, Chris Paul se chargeait de désamorcer la bombe. A trois reprises, l’ex meneur des Hornets faisait redescendre tout le monde sur terre. Trois paniers en mode « coucougnette time », que notre George Eddy national appréciera à sa juste valeur.

La victoire des Clippers 99-91, dans une salle pour le moins hostile, sera également à savourer pour les coéquipiers de Ronny Turiaf. Même si dès ce soir, ils repartent au combat, sur le parquet de Cleveland, avant de retrouver le Staples Center, dimanche, pour la réception du Thunder. Pour sa part, Indiana, qui pourra de nouveau compter sur Roy Hibbert, se rend ce soir à Toronto.

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