Pour un premier match après une petite semaine de repos, les Pacers avaient envie de jouer et cela s’est vu. Ils ont croqué le match à plein dents, et les Knicks avec. Dominateur dans tous les secteurs, Indiana a atomisé une bien pale équipe de New York (125-91).
Paul George (27 pts, 8 rbds) a bien digéré son nouveau statut d’All Star tandis que les Knicks ont pris une énorme claque. La plus grosse de leur saison.
Tyson Chandler en seule solution…
Comme depuis le début de saison, les Knicks éprouvent les pires difficultés du monde à attaquer face aux Pacers. La défense d’Indiana est très puissante et New York n’arrive pas à faire la différence sur les déplacements de ses joueurs (22-10). Les ballons perdus se multiplient et, étonnamment, Tyson Chandler (19 pts, 11 rbds) s’avère être le plus efficace. Indiana prend le large très rapidement et domine le premier quart temps (30-18).
30 pts d’écart à la pause !
En plus de réussir des stops, Paul George et compagnie sont aussi adroit à 3 pts. Amare Stoudemire en perd son basket, puis ses nerfs, et il prend une technique. Cette technique ne provoque aucun sursaut pour New York. Il y a alors 20 pts d’écart (43-23). Mais après les shoots de loin, Indiana fait dans la contre-attaque. Chaque raté des Knicks se transforme en course vers l’avant, et souvent avec un panier au bout. George est particulièrement insolent dans son jeu offensif : il réussit tout ou presque. Indiana mène de 30 pts à la mi-temps (74-44) !
Une humiliation
Le regard absent de Mike Woodson sur le banc en dit long sur les intentions des Knicks en seconde mi-temps : limiter la casse et finir ce match au plus vite. Les minutes s’enchaînent et rien ne change. Indiana est toujours sur son nuage, et New York touche le fond, mais continue de creuser (91-57). Woodson peut aussi rire jaune, à défaut de pleurer, mais les faits sont là : les Knicks prennent une raclée (102-66) et chaque joueur adversaire se fait plaisir une action d’éclat.
Le dernier quart temps est anecdotique, tant les Pacers avaient fait la différence en second quart temps, puis enfoncé le clou au retour des vestiaires. Frank Vogel ouvre son banc, Chris Copeland (13 pts en 10 min) montre qu’il peut et doit jouer plus. L’addition est salée : + 34 (125-91) ! Indiana confirme ses bonnes disposition à domicile et remporte son second match de la saison contre son meilleur ennemi des années 90.
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