Danny Green sur ses débuts aux Spurs : « J’espérais juste ne pas être coupé »

Drafté au second tour par les Cavs (46ème choix) en 2009 puis coupé le 19 octobre 2010 après une première saison médiocre (2pts en 6min), il avait finalement rebondi chez les Spurs le 17 novembre 2010… avant d’être de nouveau coupé une semaine après.

Lui, c’est Danny Green, arrière titulaire des Spurs depuis presque un an et auteur de 28 points avant-hier face aux Wolves.

Exemple de volonté, cet ancien arrière de North Carolina n’a jamais lâché l’affaire malgré deux licenciements en moins d’un mois.

Une abnégation qui finit par payer puisque, quelques mois plus tard, en mars 2011, les Spurs le rappellent et lui proposent de finir la saison avec eux. Ce qu’il fera. Une première étape mais son rêve se réalisera vraiment quelques semaines plus tard, lorsque les Spurs décident de le conserver pour la saison suivante.

Green se souvient :

« Je ne pensais même pas voir le terrain, » confie-t-il à Spurs Nation. « L’an dernier, j’espérais juste rester toute l’année sans être coupé. Je me disais qu’avec de la chance, je pourrais peut-être intégrer la rotation. Mais je n’aurais jamais pensé être un jour titulaire pour cette équipe. »

« Plus facile de réussir avec Popovich »

86 fois titulaires sur ses 126 matches avec San Antonio, autant dire qu’il s’est habitué à ce rôle depuis. Quant à la crainte d’être coupé, celle-ci a plus ou moins disparu lorsque Green a paraphé son contrat de 11.3 millions sur 3 ans en juillet dernier.

Il faut dire que le quinzième meilleur shooteur à 3-pts de la ligue est désormais très apprécié à San Antonio.

« On a eu de la chance de trouver des gars qui correspondent à ce qu’on essaie de faire ici, » commente Gregg Popovich suivi par Tony Parker, « Je respecte vraiment Danny. Ce n’est pas facile d’arriver dans notre équipe, d’être coupé, et d’avoir les ressources nécessaires pour continuer à pousser. »

Quant à Danny Green, rassurez vous, rien de tout cela ne lui monte à la tête.

« C’est très facile de se mettre en place ici. Ca commence avec ‘Pop’ qui fait vraiment en sorte que tous les gars connaissent leur rôle et du coup, c’est plus facile de réussir dans ce système. »