Le Heat prend une nouvelle claque à Indiana

Déjà corrigés au Bankers Life Fieldhouse il y a 3 semaines (87-77), les Floridiens ont une nouvelle fois pris l’eau face aux Pacers (102-89). Dans une ambiance électrique ponctuée par 5 fautes techniques, c’est le rugueux mais non moins précieux David West qui a sorti son épingle du jeu (30 pts, 7 rbds, 5 pds). Pris dans la tenaille dès le début du 3e quart-temps, les coéquipiers de LeBron James (28 pts, 6 rbds, 3 pds) n’ont jamais été en mesure de répondre au défi défensif d’Indiana (jusqu’à + 19 en fin de 3e quart). Un signal fort pour Frank Vogel et ses troupes devenues la bête noire du champion en titre. 

MVP

David West. L’occasion de tirer un coup de chapeau à ce joueur remarquable, véritable métronome des parquets. Cette nuit, il a su appuyer au bon endroit, avec une adresse édifiante (12/15) pour permettre à Indiana de signer une nouvelle victoire référence. Une panoplie de tirs à en faire pâlir plus d’un, avec 30 points sans oublier ses 7 rebonds et 5 passes décisives pour une performance digne d’un All-Star. Si Chris Bosh est « un bon 4 », David West, c’est quoi ?

Le fait du match

L’absence de révolte du Heat. La défense de Miami n’aura tenu qu’un quart-temps. Dépassés et passablement énervés à l’image des fautes techniques de Bosh et Battier en 2e quart, les Floridiens ont d’abord pris un 12-0, avant de sombrer, dès le retour des vestiaires, sous les contre-attaques à répétition d’Indiana. Après une nouvelle faute technique, récoltée cette fois par Erik Spoelstra (sur un block contestable de Hibbert), c’est Paul George, en néo all-star, qui se jouait de LeBron James en isolation pour porter le score à 71-54. Sans réaction, le Heat n’a brillé que sur quelques coups d’éclats de son tandem de choc. Mais à aucun moment, Miami n’a semblé en mesure de renverser la tendance.

Les satisfactions

Lance Stephenson et Chris Andersen. Lance Stephenson fait son trou à l’arrière du côté d’Indiana, et cette nuit, il a encore été dans le bon rythme. Incisif des deux côtés du parquet, le protégé de Frank Vogel a livré un match complet et a grandement participé à la domination des siens (15 pts, 4 pds, 3 rbds). S’il fallait ressortir un point positif de la prestation du Heat, c’est sans aucun doute la sortie de Chris Andersen, qui a fêté son nouveau contrat de 10 jours avec la manière. En 12 minutes, l’ancien Nugget a compilé 9 points (4/4), 3 rebonds et une passe. Révélateur de la misère du Heat dans la peinture ?

Le bide

Rashard Lewis. Roy Hibbert l’a échappé de justesse cette fois, en se rachetant de son zéro pointé à la pause par une bien meilleure deuxième mi-temps. Mais pour en revenir au Heat, et à son banc qui devait être porté par Ray Allen et Rashard Lewis, sur le papier, force est de constater que trois mois plus tard, si Allen parvient toujours à être productif malgré quelques trous d’airs (comme cette nuit), Lewis est (encore?) le flop de Miami à mi-saison. Il n’est resté que 1min40 sur le parquet, suffisant pour les Floridiens de prendre un 8-0. Utilisé en 4 comme à Orlando (soit le pire profil possible pour la raquette du Heat), il a rendu 2 fautes et un turnover. Là encore, l’occasion de lui tailler ce joli petit costard.

À part ça

Auteur de 29 points et 11 rebonds lors du précédent choc face au Heat, Paul George a été moins en réussite cette nuit. Signe de l’absence de réaction du Heat : Miami a été maintenu sous les 25 points à chaque quart-temps. Indiana signe une 13e victoire consécutive à domicile. Les Pacers n’ont plus perdu à la maison depuis le 7 décembre (89-92 contre Denver). Prochains rendez-vous lundi contre Chicago puis mardi contre Atlanta, alors que Miami retrouvera Toronto dès dimanche après-midi.

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