Steve Nash de retour à Phoenix : « Ce sera spécial pour moi »

Comme Ray Allen dimanche dernier à Boston, Steve Nash va vivre une grande soirée de retrouvailles, à Phoenix, ce mercredi soir.

En avril dernier, lors du dernier match de saison régulière, l’hommage des fans avait été grandiose et unanime : « We Want Nash ». Finalement, leur meneur fétiche est parti pour Los Angeles mais on peut s’attendre à ce qu’il soit pardonné.

« Ça peut être tout ou rien » estime Mike D’Antoni dans le L.A Times.

On parie que ce sera « tout », et Kobe Bryant est du même avis.

« Je pense qu’il aura le droit à une grosse ovation. Par contre, je parie que ce sera différent pour Dwight lorsqu’on ira à Orlando. »

Une certitude, la salle sera pleine à craquer, et le prix des places a explosé sur le second marché. D’abord parce que c’est le retour de Nash. Mais aussi parce que c’est l’ennemi de toujours, LA Lakers.

« Les gens payaient pour le voir jouer »

Déjà coéquipier de Nash à Phoenix, Earl Clark pense comme Bryant que le public saura lui rendra l’hommage qu’il mérite.

« Steve rendait les gens heureux et nous faisait gagner des matches. Les gens payaient leur place pour le voir jouer. »

Bien accueilli ou pas, Nash sait qu’il vivra une soirée unique dans sa carrière.

« Ce sera très spécial pour moi. Je suis impatient de revenir pour voir tout le monde. J’ai tellement de beaux souvenirs, de grandes saisons et de relations là-bas, que je suis excité à l’idée de jouer. Mais en même temps, cela va faire bizarre de ne pas jouer avec la tenue des Suns. »

Nash ne pouvait pas rester

Nash n’ayant pas reçu d’offre de la part des Suns et voulant rester près de sa famille, le meneur avait demandé un sign and trade à Los Angeles. Depuis, il est devenu un Laker et a déjà fait 10 voyages pour aller voir ses enfants.

« Il n’y avait pas de solution pour que je reste. J’ai essayé pendant deux mois. Ils savaient que je voulais rester, mais ils voulaient prendre une nouvelle direction. »

Une nouvelle direction assumée par les Suns. Pour eux, il fallait faire des sacrifices.

« Quand on transfère un joueur qui est resté avec nous aussi longtemps et qui a tellement contribué, c’est dur. J’essaie toujours de faire le mieux pour mon club. » avoue Robert Sarver, le grand patron de la franchise. « Je regarde et j’étudie les autres clubs dans le sport professionnel, comme les Patriots en NFL. Les grandes organisations, même quand c’est dur, prennent les bonnes décisions et se concentrent sur l’équipe. »