All-Star game : des concours de haute voltige

Pour la 11e édition du All Star Game dans l’enceinte de Bercy, la Ligue avait encore (en partenariat avec Nike) mis le paquet pour l’événement de la fin d’année basket.

Avec George Eddy aux manettes, les cheerleaders du Heat et les mascottes des Nuggets et des Suns (le mythique Gorilla) pour l’ambiance, et les inusables « canons à T-shirt », la soirée a encore commencé sur les chapeaux de roue.

BasketUSA est sur place et vous propose un point sur les concours.

Concours des meneurs : Chris Warren lance le thème JSF

Pour succéder à Léo Westermann au palmarès, il y avait deux français et deux américains sur la ligne de départ. Et après avoir éliminé respectivement le limougeaud Jo Gomis (le vétéran du concours) et le parisien Andrew Albicy, Chris Warren est le bourreau des français et s’impose « en malin ».

Concours de trois points : Corosine réalise le doublé

Ilian Evtimov et Karim Souchu n’auront pas fait long feu… Comme l’an passé, les finalistes du concours à trois points sont le limougeaud Kyle McAlarney et le nanterrien Xavier Corosine. Et pour le coup, ce n’est pas volé. Le « sniper » de la JSF a même réussi le tir de la mi-terrain pour rallier la finale. Et dans le remake de l’an passé, c’est le même résultat avec Corosine qui s’impose 19 à 16 face à McAlarney. La JSF Nanterre réalise donc un doublé dans les deux premiers concours.

Concours de dunks : Williams nous la joue Vinsanity

C’est l’éternel problème de ce concours : peut-on vraiment juger à l’applaudimètre ? Comme le dira Charles Lombahé-Kahudi après le match, il y a du bon et du moins bon. On commence par le moins bon.

On attendait particulièrement la performance du spécimen physique, Jordan Aboudou, mais malgré deux dunks très puissants et l’aide de Blake Schilb sur son second essai, le chalonnais est passé à la trappe. Bien dommage. Idem pour Anthony Smith le poitevin, qui n’avait pourtant pas ménagé ses efforts en réussissant un dunk tout de gris vêtu. Out.

Traditionnellement très relevé, le plateau ne déroge pas à la règle cette année encore avec deux acteurs de l’antichambre : Wendell McKines et LD Williams. Et si le premier est passé à côté de son concours, le second a réussi son pari. Il voulait conquérir Paris, c’est chose faite. Le pensionnaire de la JL Bourg a été le plus impressionnant avec une vraie élévation et de la puissance dans la finition, notamment sur son dernier dunk « à la Vince Carter », à savoir, avec l’avant bras enfourné dans l’arceau.