New York – Minnesota : Carmelo Anthony sort le grand jeu dans le money time

Les Knicks n’ont pas joué le meilleur match de leur saison mais grâce à un Carmelo Anthony clutch, ils s’imposent quand même contre Minnesota (94-91) avant de s’envoler vers Los Angeles pour Noël.

Des Wolves privés de Kevin Love mais qui ont dominé une bonne partie de la rencontre. À l’image d’un Nikola Pekovic énorme et d’un Alexey Shved qui n’a rien lâché. Mais Melo était plus fort.

MVP

Carmelo Anthony. Tout n’a pas été parfait dans le match de Melo, loin de là, mais il a eu le mérite de se battre et de jouer jusqu’au bout. Habitué au départ canon, Anthony a aussi été clutch quand les Knicks en avaient le plus besoin. Il a pris les choses en main dans les 3 dernières minutes avec un parfait 5/5 aux lancers-francs, un 3 pts et un panier plus la faute. Avec 19 pts dans le dernier quart temps, Melo n’aura pas manqué son money-time. Il termine la rencontre avec 33 pts à 10/25 et 7 rebonds. Il n’a pas été adroit car le jeu des Knicks a été moins bon, moins fluide, moins collectif tout simplement. On a revu, par moments, le Melo de l’an dernier obligé de faire la différence tout seul en un contre un. Il peut le faire, mais il devient de suite moins efficace.

LE FAIT DE JEU

La triple occasion manquée de Minnesota. À 3 minutes de la fin, les Wolves avaient encore le match en main. Ils menaient 86-82 et en sortie de temps mort, ils vont manquer, par trois fois, l’occasion de tuer la rencontre. Un shoot, un rebond offensif, puis un autre shoot pour un autre rebond offensif pour que cela termine avec un lancer à une main de J.J Barea. La suite est connue : Melo prend feu, Minnesota coule et le match va dans le sens des Knicks. Dommage car avec un panier, les Wolves auraient probablement gagné ce match.

LA STAT

L’adresse à 3 pts de Minnesota. Les Wolves ont marqué 6 paniers à 3 pts en première mi-temps. Une réussite remarquable qui explique en partie leur avance. Mais en seconde mi-temps, l’adresse longue distance les a abandonnées et les choses ont alors été plus compliquées. Un seul panier à 3 pts au compteur et encore, il est l’œuvre d’Alexey Shved, dans les ultimes seconde pour revenir à 1 pts. Ils terminent à 7/22 après un joli 6/11 à la mi-temps.

LA SATISFACTION

Nikola Pekovic. Énorme du début à la fin, le pivot monténégrin a dominé Tyson Chandler, chose pourtant pas facile. Mais son physique imposant allié à sa technique dos au panier ont été de trop pour les Knicks qui ont dû s’y mettre à plusieurs pour l’arrêter. Et plus ou moins licitement. Déjà à 15 pts et 12 rebonds à la mi-temps, Pekovic a terminé avec 21 pts et 17 rebonds, dont 6 offensifs.

LE BIDE

Andrei Kirilenko. L’ailier russe a tenté d’arrêter Anthony, et il a partiellement réussi. Plombé par les fautes, il n’a pas eu l’impact espéré par Rick Adelman. Avec seulement 4 pts à 2/6 en 20 minutes, il n’a pas beaucoup aidé en attaque non plus. Le gros point noir du 5 majeur des Wolves. On pourrait aussi pointer du doigt la gestion de la fin de match par les arrières des Wolves. Ricky Rubio même hors de forme aurait, avec son talent de gestionnaire, peut-être apporté de la sérénité, donc d’efficacité, dans les dernières minutes.

A PART CA

Adelman était furieux contre l’arbitrage au Madison Square Garden. Il faut dire que malgré un certain équilibre (20 fautes à 22 pour New York) il n’a pas toujours été équilibré, voire parfois douteux. De nombreux contacts sur Pekovic notamment auraient mérité des fautes ce qui a donc provoqué la colère d’Adelman. Mais soyons justes, les Wolves ne perdent pas le match là dessus… Dante Cunningham a été très bon en sortie de banc avec 12 pts et 10 rebonds en 28 minutes… En 13 minutes, Ronnie Brewer n’a pas tenté un shoot.

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