D’abord en recherche de sensation 4 jours après son dernier match, Miami a commencé fort la rencontre mais les Bucks sont revenus petit à petit.
Englué dans un match de série, avec un Jennings très adroit pendant plusieurs minutes et un rookie monstrueux à l’intérieur (John Henson), le Heat s’en est, comme souvent, remis à son trio pour s’imposer en prolongation (113-106).
Bosh a été énorme au rebond, James a manqué le triple double de 2 passes et Wade a marqué 28 pts en 32 minutes. Malgré ça, Miami a eu chaud.
Tobias Harris assure pour les Bucks
Après 4 jours de repos, le Heat a très envie de jouer, et cela se voit rapidement. LeBron James et Dwyane Wade remontent la balle le plus vite possible et s’offrent des paniers en transition très faciles. Les Bucks n’essaient même pas d’empêcher le Heat de courir et s’en remettent à Tobias Harris en attaque. Le « sophomore » inscrit les 7 premiers points de son équipe et sa défense face à James est loin d’être ridicule. Toujours en rodage, le Heat ne fait pas encore la différence (12-13).
Le record pour Haslem
L’entrée d’Udonis Haslem est le moment d’histoire de la soirée. L’ailier-fort du Heat prend les deux rebonds nécessaires pour devenir le meilleur rebondeur de l’histoire du club devant Alonzo Mourning, présent dans la salle et qui a applaudi son ancien coéquipier. C’est une première dans l’histoire de la NBA pour un joueur non drafté.
Le record en poche, Miami commence à déployer sa puissance. Milwaukee ne trouve pas la mire (6/24 en 1er quart-temps !) et en quelques minutes, les champions en titre passent un gros 15-0 aux Bucks. James et Wade compilent 10 points chacun, et le Heat a pris les commandes du match (29-15).
Chris Bosh n’est pas en reste puisqu’il domine le second quart-temps alors que les Bucks s’efforcent de shooter, sans réussite, à 3 pts. Larry Sanders, le pivot remplaçant, s’énerve et est expulsé après deux techniques. Plus enclins à courir, les Bucks commencent à enchaîner les paniers et à revenir.
Jennings fait le show
Après l’expulsion de Sanders et avec un Jennings qui rentre enfin ses shoots, les Bucks passent un 13-0 au Heat et reviennent au contact (46-44), après un improbable 3 pts au buzzer de Samuel Dalembert, le premier de sa carrière !
Les Bucks utilisent les ballons perdus de Miami avec beaucoup de précision, et surtout Jennings continue son show de la fin de première mi-temps. Avec lui, Milwaukee est dans le match (60-60). Et quand bien même, les Bucks seraient largués, ils reviennent inlassablement et s’offrent le luxe de mener à l’entame du dernier quart-temps (71-73).
Énorme Henson
Quand ce n’est pas Jennings, c’est le rookie John Henson qui fait des misères au Heat. Énorme au rebond offensif, Henson offre des secondes chances très importantes aux Bucks et réalise le meilleur match de sa jeune carrière. Les Bucks prennent de l’avance mais le talent du Heat leur permet de revenir, avec un 10-0, pour ensuite passer devant (94-91). Un vrai match de série.
John Henson a la balle de match suite à un shoot manqué d’Ellis, mais manquant de lucidité (la fameuse rookie mistake), il tente sa chance alors qu’il aurait pu servir Jennings à 3 pts et qu’il restait 3 secondes sur l’horloge. Ellis se rattrape en contrant la dernière tentative de Wade, prolongation.
Les Three Amigos terminent le travail
James, Wade et Bosh inscrivent 10 des 15 pts du Heat en prolongation. Ray Allen complète le scoring de la prolongation avec 5 pts. Trop fort, James, encore à 2 passes du triple double, compile les rebonds, les passes et les points. Il a aussi défendu sur Jennings en fin de 4ème quart-temps et en prolongation.
Le trio du Heat (80 pts et 31 rebonds) domine des Bucks trop justes pour aller gagner en prolongation (113-106). Miami n’a pas joué le meilleur match de sa saison, mais reste invaincu à domicile malgré un grand match des Bucks.
John Henson, malgré le gros match de Bosh (24 pts, 18 rbds) aura réussi une performance incroyable avec 17 pts et 18 rebonds en 27 minutes. Depuis 1985, ils ne sont que 4 à avoir réussi cela : Kevin Willis, David Robinson, Dwight Howard et Jayson Williams. Mais c’est la première fois depuis Williams en 1995 qu’un joueur du banc réalise pareille performance.
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