Bête noire des Bulls depuis quelques temps (3 victoires en quatre matches au United Center), le Magic débarquait invaincu (2v-0d) sur les terres de Barack Obama. Les hommes de Jacque Vaughn passaient donc un test grandeur nature face à l’un des outsiders de la côte Est.
Et malgré la défaite (99-93), leur première de la saison, Glen Davis et ses coéquipiers ont été les plus séduisants avec une attaque alerte et des défenses variées.
Premier constat, le United Center n’était pas plein pour la réception du co-leader de la conférence Est. Le froid, l’adversaire et surtout les élections ont poussé les supporters à rester chez eux. Ils ont donc manqué un match vraiment plaisant avec des Bulls obligés de sortir le grand jeu pour repousser une équipe d’Orlando qui va en embêter plus d’un cette saison, et ce malgré l’absence de Jameer Nelson.
Dès le début de match, on a vu combien cette équipe était accrocheuse et collective avec JJ Redick puis Nikola Vucevic à la finition pour répondre à Luol Deng et Joakim Noah. Dans le deuxième quart-temps, Orlando, avec cette recherche de l’extra-pass, prend même les devants et sans l’obstination de Glen Davis (7/22 aux tirs !) à venir défier un Joakim Noah intimidateur, le Magic aurait pu s’offrir un mini-break.
Au lieu de ça, les coéquipiers de Redick rejoignent la pause avec un maigre pécule (+3, 48-45).
Nate Robinson, le joker idéal
Au retour des vestiaires, même scénario avec une équipe d’Orlando qui résiste aux bons passages de Kirk Hinrich et Luol Deng. Sous les panneaux, Noah fait mal (20 pts, 9 rbds, 5 cts !), et le Magic conserve un faible avantage uniquement grâce à des lancers.
Chicago a besoin d’une étincelle pour passer devant, et c’est finalement Nate Robinson qui va l’apporter. « Kryptonate » inscrit quatre points de suite pour donner enfin l’avantage à Chicago (74-70). Les Bulls ont mis les barbelés, et le Magic ne parvient plus à s’approcher du cercle. JJ Redick, pourtant très adroit, échoue à 3-points. Davis perd des ballons, et Chicago fait un mini break sur un bon passage du précieux Tag Gibson (84-77). C’est la profondeur de banc des Bulls qui a fait la décision.
Derrière, Orlando s’accroche encore et toujours. Davis se décide enfin à mettre dedans (-4, 85-81), mais le duo Noah-Robinson le ramène à la raison avec 6 points de suite (91-81). On pense alors que c’est plié, mais le Magic n’abdique toujours pas. Redick puis Afflalo frappent encore à longue distance pour ramener les leurs à -4 à 60 secondes de la sirène.
C’est jouable… sauf que Davis, encore lui, se prend pour un shooteur à 3-points. Il le manque, et Chicago s’impose finalement 99-93, et on retiendra aussi ce tir à 3-points de Noah à 3 secondes de la fin.
« Je voulais qu’on dépasse les 100 points pour que les spectateurs gagnent des Big Mac gratuits ».
Sacré Joakim…
https://www.youtube.com/watch?v=jYajBLhkft4
[box boxscore_061112_chi-orl]