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Nicolas Batum : à ses risques et plaisirs

Nicolas Batum a confirmé qu’il n’était décidément pas un sportif comme les autres. Alors qu’il n’était pas assuré, et qu’il pouvait mettre en péril son futur contrat de 46 millions de dollars sur quatre ans, le Français a supplié Vincent Collet de le laisser jouer quelques minutes face à l’Espagne.

Pour le plus grand bonheur des 15 000 spectateurs de Paris-Bercy. Et le sien…

« Ces cinq minutes, c’était du pur bonheur, je ne pouvais pas louper ça. Patrick Beesley était blanc pendant cinq minutes. Vincent était blanc pendant cinq minutes. Mais bon, je me devais d’être là. Ça m’a fait du bien de retrouver un peu le terrain, de retrouver un peu l’équipe. »

Nicolas Batum avait le sourire, dimanche après-midi, malgré la défaite des Bleus, à Bercy, face à l’Espagne (70-75). Voilà presque trois mois qu’il attendait de rejouer en match officiel ! Et hier, Batman a enfin eu droit à cinq petites minutes de récréation.

Les risques étaient pourtant énormes. Sans contrat NBA homologué pour le moment, Nicolas Batum a joué sans assurance. En cas de blessure, ce sont tout simplement les 46 millions de dollars sur quatre ans promis par les Minnesota Timberwolves qui se seraient envolés.

« Il a joué à ses risques et périls, a reconnu Vincent Collet. Ça veut dire qu’il est jeune malgré tout et qu’il aime ça. C’est un grand passionné et un amoureux du maillot bleu. »

« Personne ne voulait que je joue »

Cet amour de l’équipe de France, les 15 000 spectateurs venus à Bercy dimanche après-midi en ont été témoins. Il était en effet impossible de ne pas remarquer la joie qui pouvait se lire sur le visage de l’ailier des Bleus pendant les cinq minutes qu’il a passées sur le terrain.

« C’était super parce qu’on sait ce qu’il vit, ce qu’il ressent et par quels moments il passe, se réjouissait Ronny Turiaf après la rencontre. Donc pour nous, de le voir avec son grand sourire comme un petit garçon à qui on ramène une sucette, ça fait plaisir. Ça booste le groupe. »

D’autant plus qu’à deux semaines du début des Jeux olympiques, les basketteurs français savent qu’il y a urgence. Le temps est compté avant le premier match du tournoi, dimanche 29 juillet, contre les États-Unis. Et pour ne pas être ridicules face aux probables futurs champions olympiques, les Bleus auront besoin d’un grand Nicolas Batum.

« On est à 15 jours des Jeux, c’était un match charnière dans la préparation, il fallait au moins que je commence à entrer en jeu maintenant, a ainsi expliqué l’ailier de Portland. Depuis hier quand je suis rentré dans la salle, j’essayais de convaincre les gens de me laisser jouer. Ma copine me disait non, ma mère me disait non, Vincent me disait non, l’agent me disait non, mes potes me disaient non, ma sœur me disait non. Il n’y avait que moi pour dire oui. Encore une heure avant le match, Vincent et Patrick m’ont dit : « Non, tu ne joues pas ». Je les ai suppliés de me laisser y aller. »

« Les Espagnols ont dans la tête que Nicolas peut avoir de l’impact »

L’ancien Manceau voulait envoyer un message à ses coéquipiers et à ses futurs adversaires : « J’arrive », a-t-il affirmé. Ce qu’a d’ailleurs noté l’entraîneur de l’équipe de France, pour qui ces cinq minutes ont tout de même marqué les esprits.

« Je pensais que ça lui ferait plaisir mais que ça ne nous aiderait pas forcément, mais maintenant je suis tenté de penser l’inverse, a dit Vincent Collet. Même en cinq minutes, les Espagnols ont dans la tête qu’il peut avoir de l’impact. »

Cela n’a toutefois pas incité le coach français à remettre son joueur sur le parquet en deuxième mi-temps, comme ce dernier le lui demandait. Vincent Collet a même avoué avoir vécu le début de match « en serrant les fesses » sur son banc.

Qu’il se détende. Plus que quelques jours à attendre. Nicolas Batum, qui a signé la proposition des Timberwolves dimanche matin, sera fixé sur son sort d’ici deux ou trois jours. Il ne restera plus qu’à obtenir le feu vert de la NBA, en espérant que celui-ci intervienne avant le week-end prochain. Si c’est le cas, l’ailier des Bleus pourra alors jouer pleinement contre le Brésil et l’Australie, les deux derniers matches de préparation de l’équipe de France avant le début des Jeux olympiques.

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