NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
DEN
LAC1:30
Pariez en ligne avec Unibet
  • DEN1.82LA 2Pariez
  • CLE1.27IND3.65Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Préparation JO de Londres : un bon quart-temps qui sauve la face

Que ce fut dur ! Il aura fallu trois quart-temps à l’équipe de France de basket pour enfin trouver la solution face à une Grande-Bretagne particulièrement adroite à trois-points. Après avoir été menés de 20 points en fin de première mi-temps, les Bleus se sont finalement imposés 79-74 à Orléans, grâce notamment à un Yakhouba Diawara tonitruant.

Sans Nicolas Batum et avec un Tony Parker limité à 6 minutes de présence sur le terrain, les Bleus n’ont pas abordé la rencontre comme ils l’auraient dû. Manquant de concentration face à des adversaires plus faibles sur le papier, ils se sont rapidement fait distancer.

« On est très mal rentré dans le match, a reconnu Boris Diaw (14 pts, 5 rbds, 3 pds) en conférence de presse. On n’a pas été au même niveau que les Anglais dans l’engagement physique. Peut-être qu’on a fait preuve de suffisance en se disant inconsciemment qu’on était encore en préparation et qu’on était favori. »

Des Bleus hésitants en manque de rythme offensif

Le public a pourtant la joie de voir Parker débuter le match aux côtés de Nando De Colo, Mickaël Gelabale, Boris Diaw et Ronny Turiaf. Mais mal réglés collectivement et en panne d’adresse, les Français ne parviennent pas à rentrer dans la partie correctement. Parker est à court de compétition et l’attaque tricolore, après quelques bons passages, se montre rapidement hésitante. Trop de dribbles, trop de passes, trop de tirs refusés.

En face, les Britanniques se posent moins de questions. Et comme les tirs de Mike Lenzly trouvent leur cible, cela crée des espaces. L’équipe de Luol Deng profite également des nombreuses pertes de balles françaises (5 lors des 10 premières minutes). La Grande-Bretagne joue juste quand les Bleus sont à côté de leurs pompes.

Un 12-0 pour la Grande-Bretagne qui joue libérée

En sept minutes à cheval sur les premier et deuxième quart-temps, « Team GB » colle carrément un 12-0 à la France (15-17 à 15-29). Le cinq étonnant lancé par Vincent Collet pour débuter la deuxième période avec Yannick Bokolo, Mike Gelabale, Yakhouba Diawara, Florent Pietrus et Kevin Séraphin semble même totalement perdu. Les errements se poursuivent et l’écart atteint bientôt les 20 points (23-43) sur un tir primé d’Andrew Lawrence – le septième sur quatorze en première mi-temps pour les Britanniques – juste avant la pause.

« Notre première mi-temps manquait d’intensité défensive, a analysé le coach français après la rencontre. On a plus souvent été à courir derrière les Anglais qu’à anticiper leurs mouvements. En deuxième mi-temps, ça a été l’inverse. On était au contact, on les poussés beaucoup plus, ils avaient moins de fluidité offensive. Et puis en même temps, on a été beaucoup plus juste en attaque. »

Les Bleus montrent un autre visage au retour des vestiaires. Plus agressifs en défense et vers le cercle, ils attaquent la deuxième mi-temps sur un rythme élevé. Nando De Colo, notamment, sonne la charge avec 6 points en trois minutes. Les Français sont enfin dans le match. Soudain, ils ne sont plus qu’à huit longueurs des Britanniques (37-45) après leur avoir passé un 10-2.

Puis la machine se grippe à nouveau. Tout le contraire des bras adverses qui mitraillent à longue distance de plus belle. En l’espace de trois minutes, quatre tirs primés s’abattent sur la défense française (41-57). Tout est à refaire pour les Bleus.

L’équipe de France recolle grâce à sa défense

Son attaque sur jeu placé n’est pas encore au point, mais heureusement pour elle, l’équipe de Vincent Collet conserve ses fondamentaux défensifs. La pression monte en intensité en fin de quart-temps, ce qui permet à la France de réduire l’écart (53-61) avant d’aborder les dix dernières minutes de la partie.

Leo Westermann, Yakhouba Diawara et Kevin Séraphin se mettent alors en évidence pour offrir au public d’Orléans une fin de match endiablée. Les Bleus imposent une grosse défense aux Britanniques, multiplient ainsi les interceptions et le jeu en transition.

Très bons Léo Westermann, Yakhouba Diawara et Kévin Séraphin

Le nouveau meneur du Partizan Belgrade lance à plusieurs reprises Diawara en contre-attaque qui enflamme les supporteurs lorsqu’il dunke violemment pour ramener les siens à trois petits points (63-66).

« Sur le banc, Boris l’a appelé le bison, racontait avec le sourire Vincent Collet. Je crois que ça faisait un moment qu’il y avait faute sur lui, mais il a tout emmené. »

De son côté, Séraphin fait admirer la qualité de ses mains en réussissant des petits hook-shots dont il a le secret. Plus rien n’arrête alors les Français qui remportent cette rencontre 79-74.

À défaut d’être exemplaire, cette victoire a permis aux Français de se mettre en situation de remonter un lourd déficit en une mi-temps. Après une mauvaise entame, ils ont su se ressaisir pour obtenir un succès à l’arrachée. Cet exercice de style réussi, les joueurs de Vincent Collet devraient maintenant penser à jouer leurs prochaines rencontres avec intensité dès les premières minutes. Car face à l’Espagne, que les Bleus affronteront à Madrid mardi soir, il n’y aura pas de faux départ possible.

« Il ne peut y avoir aucune suffisance contre cette grande puissance mondiale », prévient Boris Diaw.


Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Commentaires
Forum (et HS)  |   +  |   Règles et contenus illicites  |   0 commentaire Afficher les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *