Eric Gordon : « je serais très déçu de rester aux Hornets »

Dirigeants des Hornets, sachez que Eric Gordon ne sera vraiment pas content si vous vous alignez sur l’offre des Suns.

Dans les colonnes du Times Picayune, l’arrière continue de faire tout ce qu’il peut pour tenter de dissuader New Orleans de le faire revenir. Apparemment, le numéro de charme de Phoenix a fait son petit effet et Gordon aurait aimé se sentir aussi désiré en Louisiane.

« Si les Hornets étaient intéressés, il n’y aurait pas eu de visites ailleurs, il n’y aurait rien eu, explique-t-il. Il n’y a pas eu de négociations. J’étais ici dans l’Indiana. Je n’ai reçu aucun coup de fil personnellement. Ils ont juste contacté mon agent. »

Gordon ne fait pas le moindre mystère de ses intentions.

« Pour le moment, je ne sais pas ce qui se passe. Si les Hornets s’alignent, je serais très déçu. »

Et quand on lui demande s’il y a quelque chose que les Hornets peuvent faire pour le faire changer d’avis, il est tout aussi ferme.

« Je ne pense pas. »

Déçu par le choix d’Austin Rivers dans la draft

Ce qui a aussi vexé Gordon, c’est l’offre de « seulement » 50 millions de dollars qui lui a été présentée l’an dernier. Du coup, il ne croit plus ses dirigeants lorsqu’ils disent qu’il est la pierre angulaire de l’avenir de la franchise.

« De toute évidence, ils disent ça pour faire peur aux autres équipes. Ce n’est pas vraiment ce que j’entends de leur part, et il ne l’ont pas montré. Ça ne se passerait pas comme ça actuellement. »

Affront supplémentaire, le choix d’Austin Rivers lors de la Draft.

« J’étais un peu surpris car nous n’avons pas d’intérieurs. […] Si vous voulez être une bonne équipe, vous devez remplir les trous. Je suis l’arrière. Nous avons beaucoup de meneurs dans cette équipe actuellement. »

La liste des doléances de Gordon semble donc être sans fin. Mais, au final, les Hornets ont le droit de le garder. Ce n’est pas ce que le joueur souhaite et il tente de le faire savoir le plus fort possible. Mais si ça arrive, il l’avoue lui-même, il faudra bien qu’il joue.