Après sept victoires d’affilée, les Lakers sont tombés. Pas à Boston, San Antonio ou Orlando, mais à Salt Lake City où le Jazz était déterminé à laver l’affront de l’élimination des derniers playoffs, mais aussi à prouver qu’il n’était pas une équipe de bas de tableau.
A la manœuvre, Deron Williams. Blessé en début de saison, D-Will aura mis plusieurs semaines à retrouver son niveau, mais aujourd’hui, il tourne à plein régime et çà déménage ! 31 pts, 11 pds à 12/17 aux tirs pour lui. C’est son cinquième match d’affilée à plus de 30 points, et c’est aujourd’hui certain, D-Will est redevenu l’un des cinq meilleurs meneurs de la ligue. D’ailleurs, Kobe Bryant (37 pts), qui a défendu sur Williams à parti du troisième quart-temps, est de cet avis.
« Deron est meilleur que je ne le pensais. L’été dernier, avec la sélection nationale, il m’a épaté, et pour moi, cela veut dire beaucoup. Pour moi, c’est l’un des meilleurs joueurs au monde, et chaque jour, je me rends compte combien il est fort! »
Quel hommage !
Il faut dire que Deron Williams a frappé fort cette nuit. Certes, son 3/6 aux lancers dans la dernière minute aurait pu coûter cher mais son impact sur le match est impressionnant.
C’est lui qui donne le rythme au match. C’est lui qui a percé la défense des Lakers pour mieux servir Mehmet Okur (22 pts) ou C.J. Miles (17 pts).
On a d’ailleurs eu la confirmation que les Lakers ont toujours du mal face à ce type de meneur de jeu, très agressif. Derek Fisher préfère largement défendre sur un Mo Williams ou un Rajon Rondo, moins costauds.
Témoin du retour au premier plan de son coéquipier, C.J. Miles savoure cette victoire face aux leaders de la ligue.
« Pour nous, c’était l’occasion de montrer que, malgré les blessures, nous pouvions nous mesurer aux meilleurs. Avec un Deron guéri, on est redevenu une bonne équipe. Il a faim de jouer et il nous transmet son agressivité ».
Comme chaque année, il faudra donc se méfier du Jazz. Surtout qu’après le All-Star game, Carlos Boozer et Andreï Kirilenko seront de retour…