Vice-champion olympique en 2000 et meilleur marqueur de la finale contre les Etats-Unis, Laurent Sciarra est un joueur et un personnage à part dans le basket français.
Pour l’Equipe Magazine du samedi 16 juin, le futur entraîneur de Rouen est revenu sur son parcours olympique, le monde du basket en France et sa liberté. On vous propose quelques extraits sur le basket américain…
Les joueurs en NBA
« Les meilleurs joueurs français ne jouent pas en France. Les joueurs avec un vrai impact en NBA, ils ne sont pas si nombreux. Parker, Diaw, Batum, Noah et le petit Séraphin en fin de saison. Les autres, c’est marqué sur leur CV, mais ça ne veut pas dire qu’ils sont sur une autre planète. Ça ne veut pas tout dire le label NBA. »
La Dream Team
« La Dream Team, c’était en 1992. Ils étaient comme des fous avec leur Dream Team. Mais, moi, j’étais à fond pour les Croates. La Dream Team, je m’en fous. Attention ce sont des monstres sacrés du basket. Mais moi, ce n’est pas ce qui me faisait rêver. Mon idole, c’était Petrovic. »
La NBA
« On va encore me faire passer pour un anti-NBA. Mais c’est faux. Quand je regarde les playoffs en ce moment, je me régale. Ça ressemble à du basket quand même, avec des joueurs au physique hors norme. Mais entre un bon Panathinaikos – CSKA Moscou d’Euroligue et un Golden State Warriors – Charlotte de saison régulière NBA, y a pas photo. Il y a beau avoir les trois belles lettres NBA, même pas je me lève pour regarder… Il n’y a pas qu’une vision du basket. Il faut arrêter d’être formaté. »
Tony Parker
« Tony est arrivé très jeune à Paris, il sortait de l’INSEP. On a passé une année ensemble et on ne peut pas dire que c’était une année extraordinaire. Surtout pour lui. Après on s’est côtoyés très peu en équipe de France. J’ai amené ce que j’avais amené à l’équipe de France. Il est arrivé derrière, très bien, parfait. Il ne faut pas nous opposer parce qu’on s’entend très bien. »