Devant Allen Iverson, Philly pousse Boston au match 7

Allen Iverson, l’une des légendes du club, n’a pas fait le déplacement pour rien. Présent dans les tribunes, l’ancien quadruple meilleur marqueur de la ligue a vu les Sixers tout donner pour arracher une victoire (82-75) et un 7ème match à Boston, samedi soir.

Comme lors du match 4, Boston a grillé une cartouche. Attention, il n’en reste plus qu’une, la plus importante certes, mais la griller serait synonyme d’élimination. Et, mauvaise nouvelle, Avery Bradley ne jouera plus de la saison.

Un combat dans la raquette

Les Sixers ont tout de suite ciblé leur attention sur la raquette des Celtics. Philadelphie pénètre sans relâche, et ne shoote quasiment pas à l’extérieur. Côté Celtics, le manque d’adresse extérieur oblige à venir chercher des points dans la raquette. Quand les Sixers se risquent au shoot extérieur, Boston sécurise le rebond (11-10). Le combat se fait dans la peinture. Mais les prises de risques défensives de Rajon Rondo ne sont pas payantes, et Philadelphie marque sur chaque erreur du meneur des Celtics (22-19).

Philadelphie ne dévie pas de son plan de jeu : pas de shoot à 3 points et une grosse agressivité vers le panier. Dès lors, la défense de Boston s’adapte, ferme l’accès à la raquette et les Celtics passent un 8-0 pour virer en tête à la pause (33-36).

Ray Allen dépassé

Les Sixers compensent une maladresse anormale aux lancers-francs (17/28) par un ciblage tactique précis en attaque. C’est Ray Allen qui en fait les frais. Face aux jeunes et dynamiques jambes d’Evan Turner, Allen, avec sa cheville blessée, est dépassé. Et en attaque, on ne le reconnaît pas (46-41).

L’énorme défense des Sixers est en place. Boston est grippé, perd des ballons et n’arrive pas à prendre un bon shoot. Au total, les Celtics perdent 7 ballons dans le troisième quart-temps. C’est ensuite Rondo qui fait preuve imprécision, comme toute son équipe. Et pour la deuxième fois depuis plusieurs semaines, il n’a pas délivré 10 passes décisives. Avec seulement 5 points venus du banc, par Mike Pietrus, Boston est trop court pour vaincre les Sixers, qui s’imposent 82-75.

Pour la première fois depuis 30 ans, les Celtics et les Sixers se retrouvent pour un match 7. Boston sera à domicile et aura trois jours pour récupérer. Logiquement, ils partent favoris pour ce match. Mais la logique dans cette série n’a pas toujours été respectée.