Kevin Garnett et Rajon Rondo (triple double) sauvent Boston

On se serait cru en 2004 ! Avec 29 points et 11 rebonds, Kevin Garnett a mené les Celtics à un succès à l’arraché (92-91) dans une rencontre où ils ont passé la majorité du temps à courir derrière le score.

KG n’a pas été seul. Le talentueux Monsieur Rondo sort un nouveau triple double énorme (13 pts, 12 rbds, 17 pds) sans même avoir spécialement donné l’impression de bien jouer alors que Paul Pierce a montré le bout de son nez dans le clutch. Les efforts d’Andre Iguodala (19 pts, 6 rbds, 6 pds) et Evan Turner (16 pts, 10 rbds) n’auront donc pas suffit.

Les Celtics en mode diesel

En dehors de Kevin Garnett, l’entame des Celtics au shoot est catastrophique. Le pivot commence à 3/5 alors que le reste de l’équipe sort un vilain 0/8. Les visiteurs en profitent pour rapidement prendre 9 longueurs d’avance (6-15). Pas rassasiés par leur succès sur Chicago, les Sixers ont laissé la timidité à la maison. À l’image d’Andre Iguodala (10 pts dans le 1er quart), ils entament pied au plancher et bouclent la première période avec une marge de 10 points (18-28)

Garnett et Ray Allen (12 pts) sont les seuls Celtics à surnager en attaque. Ils combinent un 7-0 qui ramène leur équipe (32-37) mais Philly remet les gaz et l’écart est de 13 points (32-45) à 3’44 de la pause. Turner est alors le principal animateur en attaque. Boston termine le quart par un 10-2, le panier au poste de Garnett renvoie les équipes aux vestiaires sur le score de 42-47.

Chacun son tour

Le bon passage des locaux continue à la reprise avec un 6-0 qui les refait passer devant (48-47). Mais les Sixers ne lâchent rien. Iguodala et Turner continuent d’alimenter la marque et leur équipe se détache encore (69-61). Chaque camp y va de son run pour annuler les efforts de l’autre. A 11 minutes de la fin, c’est toujours Philly qui a la main (77-67).

Il en faut plus pour faire paniquer les vieux de Boston. Rondo et Garnett grappillent, arrachent, défendent. A 3’47 du buzzer, ils ont ramené leur équipe devant (83-82). Spencer Hawes répond mais l’intérieur éternel des verts marque six points de suite avant que Paul Pierce, discret jusque là (14 pts, 3/11), ne sorte de sa boite pour un de ses coups de poignard maison (90-84, 1’18 à jouer).

Rondo le dragster

Un des problèmes des Sixers, c’est qu’Evan Turner s’est effacé en fin de match derrière un Louis Williams peu efficace (1/5 dans le 4e quart). Iguodala, lui, est toujours là. il plante un tir primé pour préserver l’espoir (90-86). Rondo répond avec en mettant son jump shot puis Jrue Holiday remet son équipe à trois longueurs. Paul Pierce mange un peu le chrono mais manque sa tentative.

Il reste 9 secondes à jouer et les Celtics décident de faire la faute. Philadelphie a en plus encore une faute à donner. Holiday met ses deux lancers avec 3 secondes sur le chrono (92-91). En sortie de temps mort, le ballon arrive sur Rondo dans sa partie de terrain. Turner tente de faire la faute mais il n’arrive pas à agripper le dragster bostonien ! Le temps s’écoule, personne ne touche le numéro 9. Buzzer. Les Celtics arrachent une première rencontre que les hommes de Doug Collins ont eu dans les mains. Garnett et les siens ont géré ça comme les vétérans habitués des grands rendez-vous qu’ils sont.

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.