Les New York Knicks et les Los Angeles Lakers ont dû faire d’énormes concessions durant le lockout, acceptant de reverser une partie de leurs bénéfices aux franchises des petits marchés. Jim Buss, qui a pris la relève de son père en Californie, ne considère pas ce système comme très juste.
« Nous pouvons gagner beaucoup d’argent, et perdre de l’argent ? Ce n’est pas une bonne chose », explique-t-il d’ailleurs à ESPN. « Surtout quand c’est un business familial. Nous n’avons pas de compagnie maritime, de chaînes de magasins ou Microsoft derrière nous. Si nous perdons de l’argent, nous perdons de l’argent ».
Jim Buss fait ainsi référence à Micky Arison (Miami Heat), Herb Kohl (Milwaukee Bucks) et Paul Allen (Portland Trail Blazers), richissimes propriétaires qui peuvent assumer quelques pertes. Mais si la famille Buss vit aujourd’hui des bénéfices générés par les Lakers, Jerry Buss a fait fortune dans l’immobilier.
« Je pense que David Stern a essayé de rester calme et juste. Beaucoup d’équipes pointaient du doigt les Lakers durant le lockout. Ils disaient que les Lakers faisaient ci, que c’était injuste. Qu’ils faisaient ça, que c’était injuste. Mais David Stern a fait du mieux qu’il pouvait ».
Il faut dire que les Lakers venaient de signer un énorme contrat télévisuel qui leur assure entre 200 et 250 millions de dollars de revenus annuels pour les 25 prochaines années. De quoi rendre jaloux les autres propriétaires.
« Ils nous renvoyaient l’accord télé en pleine figure mais il est quasiment éliminé. Nous devons reverser 50 millions de dollars chaque année ».