Rajon Rondo découpe Miami pour son 5ème triple double

Dans la folie de mars, où l’action universitaire bat son plein, ce dimanche 1er avril se posait là avec un double header au sommet, d’abord de la ligue, ensuite de la conférence Est. Boston contre Miami, c’est effectivement le remix de la dernière demi-finale de conférence, l’an passé.

Et comme pour le match du Thunder, le suspense n’aura pas vraiment duré. Sur la vague d’un énorme troisième quart (31-12), les Celtics écrasent le Heat qui prend là son plus gros éclat de la saison (91-72). Rondo se fend d’un énorme triple double pour mettre Miami à genoux (16 points, 14 passes, 11 rebonds).

Miami sauve les apparences

Et si Miami a montré un visage fébrile ces dernières semaines, le début de match dans l’antre des Verts confirme la tendance. Le Heat est en froid avec son adresse et en face, les Celtics carburent avec un Garnett bien en jambes.

Les hommes de Doc Rivers prennent 10 points après 12 minutes (29-19). L’alarme sonne alors côté floridien qui ne tarde pas à infliger un 10-0 (33-34) pour revenir complètement à hauteur. Mais à l’image d’un méga cake de Bradley sur Wade (oui vous avez bien lu), les C’s en ont encore sous la semelle.

Boston pointe en tête à mi-parcours avec un léger avantage de 5 points (49-44). Rondo est bien aidé par Pierce et Bass au scoring (respectivement 10, 12 et 10). Mais le meneur All Star accélère au retour des vestiaires.

La boucherie du troisième quart

La défense du Heat est apathique et il n’en faut pas plus pour que Rondo la détruise de manière chirurgicale. Boston passe un retentissant 31-12 dans le troisième quart avec Rondo qui délivre son 5ème triple double de la saison : 16 points, 14 passes, 11 rebonds.

Miami ne réagit pas au soufflet. Et au contraire, Pierce enfonce le clou au dunk (23 points, 7 rebonds). Bass termine lui en double double avec 16 points et 10 rebonds. Et les Celtics enchaînent une 8ème victoire de rang à domicile.

Pour le Heat, la série noire continue. Après leur désillusion contre le Thunder, Miami doit se reconstruire (au moins en termes de confiance) et ce, à quelques encablures des playoffs. Pas l’idéal pour aller jusqu’au bout.

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