De North Carolina à San Antonio : le long parcours de Danny Green

Alors que la March Madness va mettre l’Amérique sens dessus dessous, l’ancien champion NCAA avec North Carolina, Danny Green a récemment évoqué le long chemin de croix qui a émaillé son parcours vers la NBA.

Des débuts difficiles

Bien que pourvu d’un palmarès costaud au niveau universitaire, étant notamment le seul joueur de la très productrice fac de Caroline du Nord à avoir inscrit plus de 1000 points (1,368), pris plus de 550 rebonds (590),  réussi plus de 250 passes décisives (256), placé plus de 150 contres (155) et réussi plus de 150 interceptions (160) en 145 matchs comme Tar Heel, Green a énormément lutté pour se faire sa place en NBA.

Déjà à la fac’, Green a dû lutter sur deux fronts, devant juguler les démêlés avec la justice de son père, emprisonné en 2006 pour trafic de drogue à New York et sa propre carrière de sportif. Fortement touché par cette situation familiale compliquée (sa mère étant elle aussi souvent absente), Green faisait des heures supp’ dans les gymnases d’UNC, comme Jordan, Carter ou Jamison avant lui.

Cousin éloigné du marsupilami des Nets

D’abord envoyé aux Cavaliers après sa sélection au second tour de la draft (46e) en 2009, il connaît, à l’instar de son cousin éloigné, Gerald Green, le marsupilami des parquets, un début de carrière compliqué. Trimbalé entre banc et D-League, Danny ne perce pas. C’est là, à Reno, qu’il rencontre notamment Jeremy Lin et Steve Novak, deux joueurs qui sont comme lui enfin arrivés à faire leur trou.

Les Spurs lui offrent une pige, puis l’envoient aussitôt en D-League avant de le reprendre pour voir ses progrès. Le lockout ne coupe pas la dynamique alors entamée pour Green à San Antonio. Le joueur s’engage à Ljubljana, le club fanion de Slovénie, pour y disputer l’Euroligue. En 7 matchs de saison régulière, Green s’affiche à 11 points, 4 rebonds et 2 passes de moyenne.

L’Alamo comme nouvelle maison

De quoi lui offrir quelques minutes de jeu à son retour dans la franchise texane. Et le joueur prouve sa qualité défensive à coach Popovich qui ne peut qu’apprécier. La blessure de Ginobili lui permet même de se faire une place au soleil avec des matchs costauds tels ce 24 points et 7 rebonds contre Denver début janvier avec deux lancers décisifs en prime ; ou encore cette belle série de 6 matchs à plus de 11 points de moyenne pour finir février en beauté.

Actuellement à 8 points et 4 rebonds de moyenne, Green s’est enfin trouvé une maison à San Antonio…

Bonus : ces buzzers beaters contre le Heat