Vincent Collet ne dira pas le contraire, Kevin Seraphin a le chic pour sortir de l’ombre au meilleur moment. Face aux Lakers, dans un Verizon Center en ébullition, chose rarissime cette saison, le Guyanais a réalisé sa meilleure performance de la saison, devant Andrew Bynum et Pau Gasol. A l’image de sa claquette dunk rageuse, l’intérieur des Bleus a sonné la charge d’un come-back historique.
Menés de 21 points, les Wizards ont finalement plié l’affaire dans le money-time, s’imposant pour la première fois en six ans face aux Lakers (106-101). Kevin termine avec 14 pts et 9 rbds à 7/8 aux tirs, au moment ou peut-être on l’attendait le moins. Il n’avait pas joué autant (25 minutes) depuis que nous l’avions rencontré au Staples Center le 4 février, et n’avait plus franchi la barre des 10 points depuis le 1er février. Autant dire qu’on a immédiatement joint Kevin pour avoir sa réaction.
« Je me sentais bien, j’ai joué mon jeu et en défense j’ai été moi-même. Parce que ça, c’est ce que je sais faire », nous a livré l’ancien Choletais.
Cela demande confirmation, à l’instar de toute l’équipe de D.C, d’une irrégularité parfois consternante. Dommage, car le talent est là…
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