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Le 12 mai 1974, les Celtics brisent les Bucks et redeviennent champions NBA

Cinq ans après leur dernier titre, les Celtics retrouvent les sommets. En brisant une des meilleures équipes de l’histoire : Oscar Robertson part à la retraite, Kareem Abdul-Jabbar demande à partir.

En 1969, Bill Russell part sur un 11e titre de champion et laisse les Celtics orphelins. Comment la franchise de Boston va-t-elle exister sans son pivot, son symbole ? Pendant deux saisons, les celtes manquent les playoffs.

Puis en 1972 et 1973, ils retrouvent la postseason mais échouent à chaque fois en finale de conférence contre les Knicks. C’est en 1974, soit cinq ans après le dernier titre, que les Celtics reviennent en Finals. En face, ce sont les Bucks (qui évolueront à l’Ouest jusqu’en 1980) de Kareem Abdul-Jabbar et Oscar Robertson qui les attendent.

« C’était David contre Goliath et on était dans le rôle de David », se souvient le coach des Celtics, Tom Heinsohn.

Un Goliath un peu abîmé, tout de même. Certes les Bucks ont le meilleur bilan de la ligue (59 victoires) et le MVP mais, avant les playoffs, Lucius Allen s’est blessé au genou et Oscar Robertson est lui aussi diminué au moment d’entrer dans ces Finals. Une série qui prend une dimension supérieure après le superbe Game 6 disputé en double prolongation et gagné par les Bucks à Boston, avec un skyhook de Kareem Abdul-Jabbar.

Les Celtics doivent donc remporter un Game 7, le 12 mai 1974, à Milwaukee. Une mission très compliquée.

« On était en grand danger », déclare ainsi Don Nelson. « On devait jouer le match parfait et tout le monde devait être à son maximum pour l’emporter. »

Un titre spécial pour Boston, la fin d’une époque pour Milwaukee

Pour tenter de limiter celui qui est à l’époque le meilleur joueur du monde, Kareem Abdul-Jabbar, les Celtics décident de le prendre à deux, ce qu’ils avaient peu fait depuis le début de la série. Dave Cowens mettra toute son énergie pour le gêner dans un premier temps, puis Paul Silas viendra l’aider. Fatigué par le Game 6 et les deux prolongations puis ciblé par la défense celte, le pivot ne marque 26 points.

Boston domine la partie et s’impose avec autorité (87-102). Boston est sacré et John Havlicek élu MVP des Finals avec 26.4 points, 7.7 rebonds et 4.7 passes de moyenne.

« C’était unique car c’est le premier titre de Dave Cowens », rappelle d’ailleurs Don Nelson. « On avait gagné onze titres en treize ans avec Russell et personne ne s’attendait à ce qu’on soit de nouveau champion quelques années après. C’était important pour cette équipe de gagner sans Russell. »

Pour les Bucks en revanche, c’est la fin d’une période dorée. Avec son duo Kareem Abdul-Jabbar – Oscar Robertson, la franchise de Milwaukee a toujours remporté au moins 56 matches en saison régulière et disputé deux Finals (un titre en 1971 et cette défaite de 1974) en cinq saisons.

Le « Big O » tire sa révérence sur ce échec contre Boston quand Kareem Abdul-Jabbar demande son transfert discrètement durant l’été. Ce dernier restera une saison de plus, sans saveur ni playoffs, avant de rejoindre Los Angeles et les Lakers en 1975. Pour retrouver les Celtics la décennie suivante en Finals.

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