Kevin Garnett vient d’inscrire son troisième 3 points en trois matchs et, même s’il ne veut pas être le nouveau Rasheed Wallace, cette nouvelle propension interpelle. Même si l’intérieur ne voit pas pourquoi tout le monde est surpris.
« Ne vous habituez pas à ça », a-t-il lancé aux journalistes. « Ecoutez, je peux tirer à 3 points. D’accord ? Inutile d’en faire tout un plat. Parce que je ne veux plus de questions sur ça. Je peux tirer à 3 points, d’accord ? Vous agissez tous comme si j’avais 50 ans et que je marchais l’aide d’une canne. Certains soirs sont meilleurs que d’autres. Je suis humain, je me plante. Je fais des erreurs, mais je peux tirer à 3 points ».
A Minnesota, le « Big Ticket » tirait d’ailleurs près d’une fois par match derrière la ligne à 7m23. Une habitude qu’il avait perdue depuis son arrivée à Boston.
« Je ne tire pas à 3 points parce que nous avons un des meilleurs shooteurs à 3 points de l’histoire [Ray Allen]. Et nous avons Paul Pierce, qui a gagné le concours à 3 points. Nous avons d’autres gars qui peuvent tirer de loin. Ce n’est pas mon rôle. Mon rôle est que ces gars aient des shoots ouverts. Et s’ils m’envoient la balle : je tire, je dunke ou je passe. Mais je peux tirer à 3 points ».
On a compris.