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Utah : Karl Malone au coeur d’une nouvelle polémique

La cicatrice provoquée par le départ de Jerry Sloan, le 10 février 2011, reste béante du côté de Salt Lake City.

Cette semaine, c’est Karl Malone qui est monté au créneau à la radio pour expliquer que la direction avait eu tort de pousser Sloan vers la sortie après un accrochage avec Deron Williams à la mi-temps d’un match face à Chicago.

Le « Mailman » raconte qu’il avait prévu juste après de se rendre à Utah pour assister à un match et en discuter avec la direction, mais que le staff avait refusé de lui donner des places.

Résultat, Malone avait été obligé d’acheter une place par ses propres moyens au marché noir !

Ce samedi, le Jazz a réagi et affirme que Malone est un menteur.

« Karl, tu es un menteur. Tu as mon numéro, a posté le proprio Greg Miller sur Twitter. Si tu veux une place, tu m’appelles, et je te donnerai la mienne. »

A propos du départ de Sloan, c’est Kevin O’Connor, le GM qui enchaîne.

« Malone était là quand ça s’est passé ? Non. Moi, j’étais dans la pièce. On a tout fait pour retenir Jerry (Sloan) et vous pouvez d’ailleurs lui demander. On était là, Greg (Miller) et moi à tenter de le raisonner. On lui a dit de réfléchir pendant la nuit, et de revenir vers nous. Mais à partir du moment où il a dit « je pars », c’était terminé. »

Malone vexé de ne pas avoir de poste au Jazz ?

Selon Karl Malone, le Jazz a poussé à bout Sloan en intervenant plusieurs fois en faveur de Deron Williams.

« Sur la manière dont ils ont géré cette affaire, je leur donne un D ou même plutôt un F. Au moment où ils auraient dû soutenir Jerry Sloan, ils ont choisi Deron Williams. Et Sloan leur a simplement dit qu’il était préférable qu’il parte. Et lorsqu’il dit quelque chose, il le fait. »

Pour la direction, Malone est simplement aigri parce que le club a refusé de le prendre comme assistant.

« Il est trop instable et pas assez fiable » pour un tel poste lâche  Greg Miller.

En revanche, il serait ravi qu’il devienne un ambassadeur de la franchise. Comme Scottie Pippen aux Bulls.

« Karl, si j’ai pu te blesser d’une manière ou d’une autre, je m’en excuse. Je ne pensais pas que notre relation en était arrivée là. Tu es le bienvenu à tous les matches, et j’aimerais que tu deviennes un ambassadeur de la franchise. La balle est dans ton camp pour les deux propositions. »

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