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Interview Reggie Evans : « je dois ma carrière à Nate McMillan »

Avec 5,5 rbds en 16 minutes, Reggie Evans confirme son efficacité sous les panneaux. Le néo-Clipper sait encore les nettoyer.

Malgré une arrivée tardive, l’ancien Raptor, bientôt 32 ans, s’éclate dans la Cité des anges.

Son sourire est authentique et contagieux. De ses « yeah » souriants émane des ondes chaleureuses. Reggie Evans est un type sympa, tout simplement. Avec l’ailier fort des Clippers, vous avez plus envie d’aller siroter une bière en écoutant du bon son que de parler basket avec lui. Mais le bon vieux Reggie en a des choses à dire, donc on ne regrette pas.

Reggie, comment se passe l’intégration aux Clippers après un mois de compétition ?

Je pose les écrans, prends des rebonds et défends donc ça rend mon acclimatation plus facile et rapide. Je n’ai pas eu de mal à m’intégrer dans cette équipe, c’est une douce transition même si je dois encore apprendre quelques systèmes offensifs.

 

La NBA est souvent perçue comme une ligue de rôles. Tu es l’archétype du role-player. Cela te convient-il et est-ce que finalement ça ne facilite pas ta carrière ?

Cela rend mon boulot plus facile, clairement. Beaucoup de joueurs ne voient pas les choses comme ça, ils veulent scorer et recevoir de l’attention quand ils rentrent à la maison en famille. Moi je m’en moque et j’adore ce que je fais. Et quand j’entends que des d’équipes, quand elles draftent ou signent un gars lui demandent de jouer comme Reggie Evans pour lui faire comprendre son rôle, je me dis que je n’ai pas complètement tort. C’est marrant, gratifiant mais ça montre aussi que je fais bien ce qu’on me demande de faire. Et j’en suis fier. Je ne me plains jamais, je fais mon job et j’adore ça.

« Face aux plus grands, j’utilise ma tête, mon placement et mon coeur »

Malgré tes 2m03, tu t’es imposé comme un fort rebondeur. Quel est ton secret ?

(Il rigole). Aucun, tu dois juste trouver un moyen de prendre la balle (il le répète six fois après qu’on ait insisté). Le rebond est un exercice qui peut paraître simple mais je suis souvent face à des joueurs plus grands et plus puissants, et là faut utiliser sa tête, son placement et son coeur. Il n’y jamais de bonne excuse pour ne pas avoir le rebond, car tu travailles dur avant et pendant la saison pour y arriver.

 

On te voit parfois rechigner à prendre des shoots ouverts ou au poste bas. Tu dois vraiment te forcer pour scorer ?

Cela dépend de mon humeur et du match. Chaque contexte est différent, dès fois je le sens et d’autres non, et je vois aussi que l’équipe n’en a pas besoin. Mais bon dès fois je n’ai pas le choix, quand Chauncey fait exprès sur une contre attaque de me la redonner au lieu d’aller au lay-up, je dois prendre le tir (rire).

 

Tu as toujours été ce rebondeur-défenseur, ou bien tu t’es façonné ce style au fur et à mesure de tes années en NBA ?

Le rebond et la défense sont les fondations de mon jeu depuis que je suis au lycée. J’ai continué après mais c’est sûr qu’en arrivant aux Sonics, ça s’est amplifié. Mon rôle a vite été établi par coach Nate (McMillan). Avec Ray Allen, Rashard Lewis et Gary Payton dans l’équipe, on n’avait pas besoin de scoreur. Je me suis alors concentré sur ce que je fais de mieux. Le coach m’a fait comprendre que si je faisais le boulot, je serais dans cette ligue pendant longtemps. Je lui ai fait confiance, j’ai appliqué ce qu’il m’a enseigné et j’ai au raison de le faire car il disait vrai. Je ne l’oublierai jamais.

Propos recueillis à Los Angeles

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