Interrogé sur le conflit, Dennis Rodman a reconnu que les propriétaires étaient responsables de la situation, mais que c’était aux joueurs de montrer l’exemple en faisant des concessions.
« Je sais que ce n’est pas de leur faute, et que c’est celle des propriétaires. Mais je pense aussi que les joueurs doivent modérer leurs demandes pour débloquer la situation. »
Rodman n’épargne pas pour autant les joueurs, et s’interroge sur leur motivation numéro 1.
« La plupart ne donne rien au basket ! Ils ne pensent qu’à l’argent, et d’un seul coup, ils parlent d’unité. Je ne prends pas parti pour les patrons, mais il faut aussi que les joueurs se regardent dans un miroir. »
Pour Rodman, ce lockout est incomparable avec celui de 1998.
« La situation économique est plus délicate. Aujourd’hui, une dizaine d’équipes gagnent de l’argent. C’est tout. »