En 2009, Kenny Smith, double champion NBA, et consultant de choc avec Charles Barkley sur TNT avait livré les 8 clés pour être champion NBA.
Deux ans après, nous avons repris ses 8 principes et vérifié si les Mavericks, champion en 2011 avaient bien rempli toutes les conditions.
D’abord on vous redonne les 8 clés :
1. Un style de jeu clairement défini
2. Un meneur de qualité et une présence à l’intérieur
3. Une superstar
4. Une bête de compétition
5. Un excellent banc
6. L’adversité
7. Un moment magique
8. L’alchimie
Alors, qu’en est-il de Dallas version 2010 – 2011 ?
1.Un style de jeu clairement défini
Dallas avait clairement son style de jeu défini : une grosse défense, l’utilisation de la zone pour surprendre l’adversaire. Du jeu sur demi-terrain, en clair tous les principes fondamentaux d’un champion NBA et la philosophie de Rick Carlisle.
2.Un meneur de qualité et une présence à l’intérieur
Avec Jason Kidd à la mène, soit l’un des meilleurs meneurs de l’histoire et le duo Dirk Nowitzki-Tyson Chandler dans la raquette, c’est mission accomplie pour Dallas.
3.Une superstar
Un joueur MVP en 2007, dix fois All Star, 4 sélections dans la meilleure équipe de la saison est-il une superstar ? Évidemment mais Nowitzki est bien plus que ça, il est une légende, un joueur hors-norme et le meilleur joueur européen de l’histoire de la NBA.
4.Une bête de compétition
« Ce n’est pas forcément le joueur le plus talentueux de l’équipe. Plutôt celui qui ne paniquera pas quand les choses tourneront mal. Un gars qui peut prendre un big shoot ».
Telle est la définition de la bête de compétition pour Kenny Smith. À Dallas c’est tout trouvé : Jason Terry. Le Jet a pris énormément de shoots importants et n’a jamais fui ses responsabilités. Le meilleur exemple reste son shoot sur la tête de Lebron James en fin de match 5.
5.Un excellent banc
DeShawn Stevenson ou J.J. Barea, Jason Terry, Peja Stojakovic, Brendan Haywood et même Brian Cardinal ou Ian Mahinmi. Dallas possède l’un des meilleurs banc de la ligue, très complet et avec toute sorte de profil de joueur.
6.L’adversité
Deux gros moments dans la saison de Dallas : la blessure de Caron Butler et la terrible défaite contre Portland après un come-back de légende de Brandon Roy. Malgré ses deux coups durs, les Mavericks se sont relevés les deux fois pour être encore plus forts.
7.Un moment magique
La fin du match 2 en Finals. Tout semble perdu, et la bande à Nowitzki joue alors son meilleur basket et remporte le match à Miami. Probablement que mentalement, ce match a joué un rôle important dans la Finals : Miami s’est rendu compte qu’il n’était pas invincible et Dallas a pris conscience qu’il pouvait gagner n’importe quel match.
8.L’alchimie
Les joueurs de Dallas formaient un groupede revanchards, ensemble pour un seul objectif : gagner enfin un titre. Aucun des joueurs n’avait été champion avant 2011, la motivation était là et la solidarité aussi, tout ces éléments encadrés sous les ordres de coach Carlisle.