Le jour où Toni Kukoc a calmé Reggie Miller

21 janvier 1994. Les Pacers rendent visite aux Bulls. Michael Jordan n’est plus là, et Scottie Pippen tient l’équipe à bout de bras, épaulé de la principale recrue des Bulls : Toni Kukoc.

Sans Michael Jordan, les hommes de Phil Jackson réussissent pourtant de grandes choses, et ils restent ainsi sur 15 victoires d’affilée à domicile ! Dans les journaux, Reggie Miller annonce qu’il est déterminé à mettre fin à cette série.

Et le shooteur des Pacers pense y parvenir lorsqu’il inscrit son tir à 0.8 seconde de la fin pour permettre aux Pacers de mener 95-93.

Il se permet même de chambrer le public en le saluant de manière théâtrale. « Je ne sais pas s’il saluait, ou s’il nous montrait son derrière mais on s’est bien vengé... » ironisera Phil Jackson.

Après le panier de Reggie Miller, Chicago a la dernière possession. « On voulait juste marquer. Pas forcément gagner » expliquera Phil Jackson. Mais Toni Kukoc en décide autrement…

« Je n’étais que la 4e option sur le système. La passe de Scottie était parfaite. J’ai pris le shoot. Il n’y a rien d’exceptionnel. » Quant à Reggie Miller, il sera bien obligé de ravaler sa fierté : « Comme vous avez pu le constater, un match n’est jamais terminé tant que le buzzer n’a pas retenti. »

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