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Don Nelson ne se remet toujours pas du transfert de Luka Doncic

NBA – Don Nelson a profité de recevoir le « Chuck Daly Lifetime Achievement Award » pour afficher son opposition au transfert de Luka Doncic par les Mavericks.

Don NelsonÀ 85 ans, Don Nelson vit désormais loin de la NBA mais il était présent à Oklahoma City avant le Game 2 des Finals 2025 pour recevoir le « Chuck Daly Lifetime Achievement Award » remis par le syndicat des entraîneurs.

Un trophée créé en 2008 afin de mettre en avant les grands coachs de l’histoire de la ligue. Et Don Nelson, même s’il n’a jamais gagné le titre, en fait définitivement partie. Président du syndicat des entraîneurs, Rick Carlisle a ainsi salué la façon dont l’ancien coach des Bucks, des Warriors et des Mavericks a changé le jeu.

« Il a changé le jeu. Il a toujours fait pression pour que le jeu soit comme il l’est aujourd’hui. Sans défense illégale, avec un mouvement du ballon facilité, en étant capable de jouer n’importe quelle défense. Il a toujours dit que le jeu en serait amélioré. Car cela permettrait aux joueurs de devenir plus intelligents sur le terrain, d’apprendre à jouer et à faire des actions par eux-mêmes, plutôt que de laisser les entraîneurs appeler les systèmes. Et beaucoup d’entre nous étaient très nerveux lorsqu’on devait l’affronter » a expliqué le coach des Pacers.

Don Nelson est ainsi revenu sur ses principes, rendant particulièrement hommage à Dirk Nowitzki et à la façon dont son fils, Donnie, et Mark Cuban, ont réussi à le drafter en le « cachant » des autres équipes…

« Quel joueur, quel être humain, je suis si fier de lui » a-t-il expliqué, avant de bifurquer. « Et Luka (Doncic) également, mon cher ami. En fait, je veux que tout le monde sache que je porte les chaussures de Luka, ses nouvelles chaussures chez Nike, qui viennent juste de sortir. Je les porte pour protester contre son transfert de Dallas. Je pense que c’était une énorme erreur de la part de Dallas, et je veux que tout le monde le sache. »

« Ma philosophie a toujours été d’honorer les grands joueurs, de ne pas les échanger, mais d’ajouter des éléments à côté de ces joueurs pour qu’il soient, avec la franchise, au plus haut niveau possible »

Un message qu’il tenait à faire passer car ça va à l’encontre de tout ce qu’il avait appris dans la Grande Ligue.

« J’ai appris des meilleurs. J’ai joué un an pour Red Auerbach. J’ai joué pour Tommy Heinsohn et Bill Russell. J’ai eu l’occasion, parce que j’allais toujours aux matchs tôt, de m’asseoir et de parler avec Red de sa philosophie. Sa philosophie, c’est que lorsqu’on a un grand joueur, Bill Russell, [John] Havlicek, Sam Jones, on ne le lâche pas. On le garde toute sa vie. Vous accrochez son numéro au plafond et vous honorez ce joueur, c’est ma philosophie. »

Don Nelson fait ainsi partie des « romantiques » de la NBA, pour qui les superstars passent avant tout.

« Si vous regardez les joueurs que j’ai eus au fil des ans, Dirk et [Sidney] Moncrief et tous les autres… Nash a été l’exception parce que nous étions censés le garder et nous ne l’avons pas fait. Cela a probablement détruit ma relation avec Mark Cuban à l’époque, car on m’avait promis que nous allions signer Nash. Je pensais que nous allions gagner des titres pendant quelques années. Je pensais que nous aurions une chance de gagner trois ou quatre titres d’affilée, mais la perte de Nash nous a un peu retardés. Quoi qu’il en soit, ma philosophie a toujours été d’honorer les grands joueurs, de ne pas les échanger, mais d’ajouter des éléments à côté de ces joueurs pour qu’il soient, avec la franchise, au plus haut niveau possible » conclut le triple meilleur coach de l’année.

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