Mark Daigneault garde totalement confiance en Jalen Williams et Chet Holmgren

Après la désillusion du Game 1, le Thunder devra maintenant rebondir dans le Game 2, alors qu’il n’a jamais perdu deux fois de suite à domicile cette saison. Deux joueurs seront d’ailleurs particulièrement scrutés : Jalen Williams et Chet Holmgren.

Car, si Shai Gilgeous-Alexander a tenu son rang en ouverture des Finals (38 points), impossible d’en dire autant de ses deux principaux lieutenants, qui ont terminé à « seulement » 23 points à deux, et un vilain 8/28 au shoot.

« Généralement, performer lors des Finals n’est pas au programme de joueurs de troisième année, mais ils se sont pourtant mis dans cette situation et c’est tout à leur honneur » a d’abord rappelé Mark Daigneault, concernant ses deux jeunes issus de la Draft 2022. « Maintenant qu’ils en sont là, ils doivent continuer à faire ce qu’ils ont fait tout au long des playoffs, à savoir aller sur le terrain, se donner à fond, apprendre et appliquer les leçons à l’avenir. Ils ont été excellents à ce niveau et je pense que ça s’est vu au cours des playoffs. Ils n’ont pas toujours été à leur meilleur niveau, mais ils ont toujours su être prêts pour le match suivant. »

Jalen Williams et Chet Holmgren conservent donc toute la confiance de leur entraîneur, qui ne doute pas de leur capacité à aider OKC à repartir de l’avant lors du Game 2, prévu ce dimanche.

Faire son mea culpa, puis avancer

Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que Jalen Williams est confronté à des difficultés en playoffs. Ce fut ainsi le cas lors de la série face aux Nuggets et il avait su rebondir correctement ensuite. Comme on l’espère d’un All-Star, retenu dans la All-NBA Third Team et dans la All-Defensive Second Team…

« J’essaie de me penser comme quelqu’un de très peu commun et je ne me pense jamais comme un troisième année car, sinon, ça me donnerait des excuses. Donc je dois juste y aller et jouer » a tenté de relativiser l’ailier (17 points à 6/19). « La pression est un privilège, donc j’apprécie que l’on compte sur moi et, pour être tout à fait honnête, je pense que c’est le cas depuis l’an dernier, quand il s’agit d’être là pour les autres. Maintenant, on est en finale donc je ne vois pas les choses de manière très différente. »

Pour Chet Holmgren, considéré comme le troisième membre du « Big Three » d’Oklahoma City, on ne cherche pas non plus à se cacher après une performance encore plus décevante en ouverture de cette série (6 points et 6 rebonds, à 2/9, en 24 minutes).

« Je pense que j’aurais pu ralentir un peu plus mon jeu et terminer plus d’actions près du cercle » a toutefois analysé celui qui a débuté comme pivot et non plus comme ailier-fort, avec le replacement sur le banc de Isaiah Hartenstein. « Bien sûr, ça fait mal dans une défaite d’un point, car une seule différence sur une seule action aurait pu décider de tout le match et chaque moment est donc scruté à la loupe. Mais tout le monde ressentait la même chose, sur ce qui aurait pu être mieux fait. »