Après le Game 1 perdu à New York, alors que les Knicks comptaient 14 points d’avance à trois minutes du terme, Tom Thibodeau avait fait cette déclaration : « Aucune avance n’est sûre. » Ça pourrait être un simple cliché de conférence de presse. Mais après ce Game 3 à New York, il s’est confirmé.
Jalen Brunson, Karl-Anthony Towns et compagnie ont été menés de 20 points en première période (55-35) et ont pourtant remporté ce Game 3. « Je sais que les journalistes roulent des yeux quand je dis qu’aucune avance n’est sûre. Mais aucune avance n’est sûre », insiste Tom Thibodeau.
Le coach l’explique, lui aussi, par « l’effet élastique ». « Avec le shoot à 3-pts, les équipes font l’écart rapidement. On voit des comebacks tout le temps car si on est moins attentif, ça arrive. Il faut savoir gagner les matches de différentes manières, même si c’est évident qu’on préfère être devant au score. Mais l’important, c’est de gagner à la fin », poursuit Tom Thibodeau.
Le retard ne détruit pas le groupe, il le soude
Qu’aucune avance au score ne soit la garantie de l’emporter, les Knicks le savent mieux que personne car, après les deux premiers matches à Boston en demi-finale de conférence, ce succès à Indiana est donc le troisième de ces playoffs après avoir remonté un déficit de 20 points. C’est un record pour une même campagne de playoffs depuis 1998 !
« Ils ont eu leur dynamique au début, mais on a eu la nôtre aussi », résume OG Anunoby. « C’est un vrai test quand on est mené 20 points », ajoute Karl-Anthony Towns. « Cette équipe a montré de la grandeur toute l’année, pendant la série contre Detroit, celle contre Boston et là, on a montré qu’on ne meurt jamais. »
Surtout, à chaque fois, ce fut à l’extérieur. Remonter 20 points, c’est déjà remarquable. Le faire face au public adverse, c’est encore plus fort et ça démontre le force mentale de ce groupe, qui ne lâche jamais.
« L’élément le plus important de notre comeback, c’est qu’on pourrait rapidement se pointer du doigt, se retourner les uns contre les autres », analyse Jalen Brunson. « Mais on est soudé collectivement, on s’assure que chacun encourage les autres. On a continué de se battre. Je suis fier de notre manière de répondre. On en avait besoin. »