Ces playoffs ont réservé quelques fins de match épiques, mais aussi des bonnes purges avec des écarts énormes. Comme cette nuit, à Minneapolis où le Thunder a subi la plus lourde défaite de son histoire : -42 ! C’est ce même Thunder qui s’était imposé assez facilement dans les deux premières manches.
« Ils ont appuyé sur l’accélérateur ce soir, et on n’a jamais réussi à trouver notre rythme dans le match, » a reconnu Mark Daigneault. « Leur intensité défensive et leur impact physique étaient très visibles dès le début. C’est eux qui ont porté les premiers coups. »
Des coups lourds, de plus en plus appuyés, au point que le Thunder n’est jamais parvenu à esquisser la moindre tentative de comeback. « Ce n’est pas compliqué, quelque soit l’endroit où ils voulaient aller, ils y sont allés… Ils ont fait ce qu’ils voulaient. On ne les a pas arrêtés » regrette Chet Holmgren, abandonné par son premier rideau.
Quelle réponse dans le Game 4 ?
Mené de 20 points dès le 1er quart-temps, OKC avait déjà connu un Game 3 compliqué. C’était face aux Grizzlies avec un déficit de 29 points avant de réussir un comeback historique. Mais cette nuit, les Wolves n’ont jamais relâché leur pression et ils signent leur plus grosse marque de leur histoire avec 143 points !
« Tu te prends un coup, tu te relèves, » conclut Gilgeous-Alexander, limité à 14 points. « Il s’agit de répondre, et c’est ça le prochain défi. Ce soir, on a pris une claque. Au prochain match, soit on se relève, soit on ne se relève pas — et dans ce cas, on perdra. Il faut faire un choix. »