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Nicholas Kerr règle son pas sur le pas de son père

G-League – Le fils de Steve Kerr est à la tête de l’équipe la plus en forme au sein de la ligue de développement, les Santa Cruz Warriors.

Nicholas KerrSes parents n’ont jamais voulu l’influencer dans ses choix de carrière et l’ont toujours poussé à être lui-même. Nicholas Kerr cumule pourtant plus d’un point commun avec son père, Steve. Depuis quelques mois, le fils du coach des Warriors est à la tête de l’équipe de G-League affiliée à Golden State, les Santa Cruz Warriors, dont il était l’assistant auparavant.

L’expérience est plutôt fructueuse jusqu’ici sur le plan comptable. Après un début de saison compliqué, ses Warriors à lui ont emporté huit de leurs dix dernières sorties, la meilleure dynamique en cours au sein de la ligue de développement. Ils occupent la 5e place de leur conférence (11v-7d).

Nicholas Kerr reste toutefois très pragmatique sur sa trajectoire potentielle dans le coaching. « J’aime coacher, on verra où cela me mène. Je suis ambitieux, mais je ne sais pas… J’aime juste avoir des boulots sympas en NBA ou en G-League. J’ai l’impression qu’à ce stade, l’année prochaine, je serai plus à même de trouver l’équilibre entre le développement, le coaching et la stratégie. Je suis sûr qu’il en est passé par là lui aussi », affiche le technicien en parlant de son père.

Ce dernier, après une expérience de dirigeant chez les Suns, avait été propulsé à la tête des Warriors sans même passer par la case assistant de la Grande Ligue ou la G-League. Avec le succès que l’on connaît : 500 victoires en carrière, et surtout quatre titres de champion NBA.

Une modeste carrière universitaire

Un héritage familial susceptible d’être lourd à porter. Mais le fils, qui a fait une modeste carrière universitaire à San Diego, puis à California, dit n’avoir « jamais essayé d’être à la hauteur de son empreinte ».

Comme joueur hier, puis coach aujourd’hui : « J’essayais d’être moi-même, ce qui est une bonne chose, car il est difficile d’être à la hauteur. »

Nicholas Kerr, qui a côtoyé par le passé l’ami et mentor de son père, Gregg Popovich, tend tellement à se détacher que, selon Mike Brown, « on ne peut pas savoir qu’il est le fils de Steve. Il n’a jamais rien pris pour acquis, ce qu’il aurait facilement pu faire (en raison de qui) était son père, en particulier la réussite de Steve et tout ce qu’il touche dans la vie. Cet altruisme, son humilité, ont porté leurs fruits car c’est un travailleur acharné et un homme très, très intelligent. »

Margot Kerr, l’épouse de Steve et mère de Nick, voit chez les deux hommes « des dispositions similaires. Très compétitifs, ils sont tous deux très modestes et calmes. Nick ne s’est jamais fait d’illusions sur son talent de basketteur. Il n’a jamais pensé qu’il deviendrait professionnel, il espérait vraiment jouer à l’université. San Diego est une ville où l’on ne s’intéresse pas à la NBA, il n’a donc pas ressenti la pression de ses pairs. »

Mais le sport, sur un parquet ou autour, restait sa priorité. « Je dois dire qu’il ne s’est jamais intéressé qu’à ça. Il n’y avait aucune chance qu’il devienne banquier d’affaires, bien qu’il ait fait des études de commerce », poursuit Margot Kerr dont le fils, âgé de 31 ans, a du temps devant lui pour se faire sa place.

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