Derrick White sauve les Celtics face aux Pelicans

Privés de Luke Kornet et Kristaps Porzingis, les Celtics ont eu toutes les peines à venir à bout des Pelicans et leur tandem Ingram-Williamson de feu. Il faut dire que les hommes de Willie Green ont réalisé l’entame parfaite, climatisant le TD Garden à tour de rôle, avec CJ McCollum pour allumer la mèche, Brandon Ingram pour montrer la voie et aussi Herb Jones pour artiller de loin. Il y a notamment eu un 17-3 lancé et conclu par CJ McCollum qui a bien calmé l’assemblée (11-22), puis un 8-0 bouclé par le bulldozer Williamson au début du deuxième quart-temps qui a porté l’écart à +17 en faveur de la franchise de Louisiane (27-44).

Lentement mais sûrement, Boston a alors entamé son retour, s’appuyant d’abord sur un Jrue Holiday trop discret jusque-là, puis sur les coups d’éclats de sa paire Brown-Tatum pour repasser à -10 à l’heure du repos (50-60).

Poussés par une salle de plus en plus bruyante au retour des vestiaires, les C’s ont poursuivi leur pressing intensif mais La Nouvelle-Orléans a bien résisté. Notamment en milieu de troisième quart-temps, lorsque Jrue Holiday, Al Horford et Sam Hauser ont aligné les paniers à 3-points pour faire repasser Boston en tête, Sam Hauser enfonçant même le clou avec un dunk dans la foulée devant un TD Garden conquis (76-73).

Les missiles de Derrick White

New Orleans ne s’est pas affolé, et s’en est remis à Trey Murphy III et Brandon Ingram pour reprendre le large à l’entame du dernier quart-temps (79-87), avant de donner le ballon à Zion Williamson pour scorer à deux reprises ou créer pour CJ McCollum (86-94). Sous pression après avoir perdu le match précédent à domicile face aux Clippers, Boston a su réagir en trouvant les bons ajustements pour revenir et s’imposer.

Aux côtés des incontournables Jayson Tatum et Jaylen Brown qui ont fait leur part du boulot des deux côtés du parquet, l’apport de Derrick White a été indéniable, sur ses trois missiles à 3-points notamment pour faire plier la défense adverse, mais aussi sur ses paniers inscrits près du cercle. C’est d’ailleurs sur l’un de ses 3-points que les Celtics ont repris la tête et ne l’ont plus lâché ensuite (99-98).

Il y a ainsi eu un 11-3 puis un 7-0 marqués par deux dunks d’un Jayson Tatum révolté, qui a dû sortir lui aussi le grand jeu pour éviter une nouvelle déconvenue à son équipe. C’est également lui qui a tué le suspense depuis la ligne des lancer-francs en inscrivant ses deux dernières tentatives pour assurer la victoire, 118-112.

CE QU’IL FAUT RETENIR

– La lumière est venue de Derrick White. La victoire ne se résume évidemment pas à sa prestation tant les joueurs ont été nombreux à apporter leur pierre à l’édifice pour aider le duo Brown-Tatum, à l’image d’un Sam Hauser par exemple, toujours précieux dans son rôle, ou même d’Al Horford. Mais Derrick White a particulièrement brillé dans le final, au moment où Boston a enfin réussi à faire la bascule, avec notamment ses trois paniers à 3-points qui ont fini par faire plier les Pelicans. Auteur de 13 de ses 17 points dans le quatrième quart-temps, il aura été le facteur X de cette fin de match.

– L’honneur est sauf pour Boston. Invaincus à domicile après 20 rencontres au TD Garden, les Celtics ont lâché du lest depuis la mi-janvier en s’inclinant d’abord face au champion en titre Denver puis face aux Clippers ce week-end. Voilà qui faisait déjà beaucoup, et la menace de perdre un deuxième match de suite au TD Garden était envisageable après le repos. Il a fallu s’arracher pour l’éviter. C’est chose faite, place maintenant à la réception d’Indiana dès ce soir avec le retour de Tyrese Haliburton. Kristaps Porzingis pourrait également être de la partie.