Orlando corrige Phoenix dans le dernier quart-temps !

Même si le Magic n’est pas au top de sa forme ces dernières semaines, la formation de Jamahl Mosley reste une équipe solide, et cette nuit, ce sont les Suns qui en ont fait les frais au terme d’un match renversant !

En première mi-temps, Phoenix a pu afficher sa supériorité et sa maîtrise, avec un Devin Booker qui semblait monter en puissance au fil du match pour assurer un écart qui est monté jusqu’à +13 (26-39). Mais Orlando n’a pas lâché et a été récompensé sur un 9-2 initié par la paire Wagner-Banchero et conclu par un alley-oop de Wendell Carter Jr (43-45). Devin Booker avait alors dû s’employer pour maintenir Phoenix en tête à la pause (51-56).

Les Suns semblaient toujours dans la gestion de leur avance, avec un Devin Booker parfois injouable, jusqu’à ce que tout finisse par basculer, sur un 3-points de Joe Ingles et un 2+1 de Paolo Banchero pour égaliser à 80-80 en toute fin de troisième quart-temps. C’est comme si le déclic venait de se produire, et qu’Orlando venait de réaliser que le match était à sa portée. La suite a été grandiose de leur part, avec une démonstration d’agressivité des deux côtés du parquet et une série folle qui ne s’est terminée que lorsque les Suns étaient hors d’état de nuire.

Concrètement, c’est un 21-2 lancé par un 2+1 de Moritz Wagner qui sonné le début de la fin pour la franchise de l’Arizona, passée de +3 au score à… -16 ! Les Floridiens ont enchaîné les actions décisives, avec les frères Wagner à la baguette, chacun dans leur style, mais aussi Paolo Banchero, ainsi qu’un très grand Jonathan Isaac (110-94). Cette fois, Phoenix ne pouvait plus revenir, et le Magic a pu l’emporter sans trembler sur la fin (113-98).

CE QU’IL FAUT RETENIR

– L’ADN du Magic, marque de fabrique de la conférence Est. Les stars ne font pas tout et c’est aussi le cas en NBA. Face au « Big Three » Beal-Booker-Durant des Suns, Orlando est resté fidèle à son identité et à l’ADN « historique » des équipes de l’Est, plus rugueuses, compensant ainsi leur « déficit » de talent. Comme symbole, on retiendra trois actions défensives qui ont fait vriller Phoenix dans le dernier acte, et qui illustrent parfaitement cette culture de la « gnaque » mise en place par Jamahl Mosley. Il y a d’abord eu les mains baladeuses de Jonathan Isaac qui ont fini par rendre fou KD et ont abouti à un ballon perdu. Dans la foulée, à 92-92, il y a eu un énorme contre d’Anthony Black sur Bradley Beal suivi d’une interception. Enfin, il y a eu ce pressing monstrueux dans le corner des frères Wagner qui a poussé Devin Booker à une perte de balle.

– Le chantier de Mo Wagner. Le pivot du Magic a profité de l’absence de Jusuf Nurkic (touché au pouce) pour dominer outrageusement dans la raquette. Sur la fin de match, il a multiplié les actions décisives, parvenant à finir fort sur des services de Cole Anthony ou de son frère Franz, ou encore pour aller gober de précieux rebonds, pour terminer à 16 points et 12 prises en 23 minutes, et le meilleur +/- du match, à +20.

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.