Jonathan Kuminga raconte son tête-à-tête avec Steve Kerr

Pour le 15e match d’affilée, Jonathan Kuminga a dépassé la barre des 10 points cette nuit. Dans la victoire des Warriors face aux Pistons, le jeune ailier a apporté son punch habituel, et 24 heures après avoir été snobé par Steve Kerr dans le 4e quart-temps face aux Nuggets, il a répondu de la meilleure des manières.

« C’est 2024. C’est un nouveau départ » explique-t-il d’abord à propos de son nouveau look. Puis il enchaîne sur la polémique qui couve depuis quelques jours sur son utilisation, avec donc ce passage prolongé sur le banc face aux Nuggets. Steve Kerr et lui en ont parlé, et tout est clarifié.

« Je ne me suis jamais plaint du temps de jeu ou de choses comme ça », assure Jonathan Kuminga. « Nous parlions simplement du fait que si je réussissais bien quelque chose, je devais le lui rappeler et lui dire : ‘Coach, qu’est-ce que je dois améliorer ?’ C’est plus une question de communication et de meilleure compréhension de la part de chacun d’entre nous ».

Steve Kerr confirme qu’il a pris son joueur à part. « Il est jeune et il veut jouer. Je lui ai simplement dit que tout le monde veut jouer et que nous avons beaucoup de gars qui peuvent jouer. Chaque soir sera donc un peu différent ».

Une simple question de communication ?

Jonathan Kuminga assure que cette discussion lui a fait du bien. « Cela s’est très bien passé. Il s’agissait simplement de mieux se comprendre et de mieux communiquer. Le simple fait d’avoir cette conversation aujourd’hui m’a mis à l’aise et l’a mis à l’aise. À chaque fois que j’ai quelque chose à demander ou que j’ai des questions à poser, je n’ai qu’à me rendre dans son bureau, dont la porte est ouverte. Je peux y aller et me détendre en attendant qu’il entre. C’est de cela qu’il s’agit, de communiquer à chaque fois que quelque chose ne va pas. La communication est la clé. »

Pour l’ailier des Warriors, le plus important est de ne pas perturber le groupe par des déclarations et des gestes d’humeur. « Cela n’est ni utile pour moi ou l’équipe. Je suis toujours motivé, et ce n’est pas parce que je n’ai pas joué le quatrième quart-temps du dernier match que je vais être plus motivé le lendemain. La motivation est toujours là. J’aime cet endroit. C’est ici que j’ai été drafté. Il y a des hauts et des bas. Quand vous vous concentrez sur les hauts et les bas, j’ai l’impression que c’est là que les gens commencent à s’embrouiller. Je sais que Steve croit en moi. Je sais qu’il me fait confiance. C’était juste une question de communication et de meilleure compréhension. »