Il y a un an, Rudy Gobert était sifflé par le public du Target Center après des revers à domicile face au Jazz et aux Spurs. Le Français va vivre une saison très difficile, marquée par des stats en berne, un impact défensif moindre, et hélas un vilain accrochage avec Kyle Anderson.
Un an plus tard, ce début de saison est le parfait opposé de la saison passée puisque les Wolves sont en tête de la conférence Ouest avec un Rudy Gobert qui estime qu’il n’a jamais aussi bien joué de sa carrière.
La nuit dernière, face aux Knicks, il a presque signé le match parfait avec 16 points à 7 sur 7 aux tirs, 7 rebonds et 2 contres. « Presque » car il termine la rencontre avec un vilain 2 sur 7 aux lancers-francs, mais le plus important, c’est l’enthousiasme du public quand il arrache un rebond ou bâche un adversaire. Il s’est même laissé aller à s’accrocher au cercle après un dunk. Le public a adoré. Moins les arbitres qui lui ont collé une faute technique.
Le public apprécie le sale boulot
» C’est toujours agréable de recevoir un peu d’amour » se marre le Français, qui a désormais droit à des « Ruuuudyyyyyy » de la part des fans locaux. « J’essaie d’être le meilleur Rudy possible, et je vais continuer. Mais c’est cool de voir que les fans apprécient mes efforts. J’essaie de me donner à 200% tous les soirs. J’ai encore raté quelques lancers-francs ce soir, mais quoi qu’il arrive, je me donnerai toujours à 200% ».
Cet « amour » naissant entre le public de Minneapolis et Rudy Gobert fait le plaisir de Chris Finch, qui a toujours défendu l’ancien pivot du Jazz.
« Je suis très heureux que nos fans apprécient le jeu de Rudy cette année. Il joue à un niveau All-Defensive Team, il fait tout, tout le sale boulot aussi. Et je pense que cela fait vraiment écho dans le public, et j’en suis vraiment très fier. Vraiment content » conclut ainsi le technicien.