Les Mavericks doivent faire plus d’efforts au rebond

Avec seulement 38.8 rebonds pris de moyenne la saison passée, les Mavericks étaient tout simplement la pire équipe de la ligue dans ce domaine, ne récupérant que 47.1% des tirs ratés. C’est donc un axe de progression évident si la franchise texane veut – sans mauvais jeu de mots – rebondir et retrouver les playoffs cette saison.

Recrue estivale, Grant Williams, qui vient des Celtics, septième meilleure équipe au rebond en 2023/24, arrive à Dallas pour changer la donne.

« On a énormément d’énergie, et ce n’est donc pas ça le problème« , analyse-t-il pour le site officiel de la franchise. « Il s’agit pour nous d’être physiques, de mettre nos corps en opposition. On s’en fiche si on fait faute, il faut jouer avec le maximum d’intensité physique et de dureté. » 

Tous les Mavericks sont réquisitionnés pour le rebond

Les Texans, qui ont souffert en défense la saison dernière, en sont-ils capables ? Cette équipe a-t-elle les muscles et l’envie de bloquer au rebond ?

« On a parlé de la défense et du rebond mais le combat commence plus tôt encore : quand le shoot est pris. Il faut être physique », annonce Jason Kidd. « On ne peut pas seulement se reposer sur nos qualités athlétiques, surtout avec le nombre de shoots à 3-pts tentés par match. On pense toujours que ce sont les grands qui s’occupent du rebond, mais c’est à tout le monde de participer. Les extérieurs et les ailiers doivent aider. Les cinq joueurs doivent aller au rebond, y croire. On a un groupe qui peut être bon dans ce domaine. » 

La charge du rebond ne doit plus incomber seulement aux Grant Williams, Dereck Lively II et autres intérieurs des Mavericks. Les extérieurs doivent aider, même si cela se traduit parfois par des fautes. Tim Hardaway Jr. a bien reçu le message.

« Il faut être tenace, il faut faire les efforts, avoir un peu de chance aussi, être au bon endroit au bon moment. La plupart du temps, il s’agit d’aider les grands », liste le shooteur texan. « Il va falloir être physique, repousser les adversaires avec des petites poussées dans le dos. Il faut qu’on y arrive. Les arbitres ne peuvent pas tout voir. Si on est agressif, qu’on domine physiquement nos adversaires, il n’y aura pas de coups de sifflet. Les officiels récompenseront ceux qui se donnent. »