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Plongée au coeur de la folle semaine de Victor Wembanyama

Spurs – Drafté en première position en juin dernier, Victor Wembanyama a vécu une semaine riche en émotions entre le « media day » et le début du « training camp ». La nouvelle coqueluche de San Antonio fait déjà l’unanimité.

WembanyamaDe l’ombre à la lumière. D’un été calme à la folie américaine, la « Wembamania » a repris de plus belle la semaine dernière. Lundi, jour de « media day », Victor Wembanyama a vécu une rentrée des classes intense. Dès son apparition dans le désormais ancien centre d’entraînements des Spurs, « Wemby » a immédiatement monopolisé l’attention de la centaine de journalistes présents, un record pour la franchise texane.

L’ancien intérieur des Metropolitans 92, le pas sûr et le sourire aux lèvres, a d’abord multiplié les shooting photos avec Jeremy Sochan, Devin Vassell & Co’ avant de répondre à la presse avec une fluidité et une aisance toujours aussi déconcertante.

« Je suis dans la meilleure forme de ma vie », a clamé Victor Wembanyama, qui a pris entre 4 et 7 kg cet été grâce à une intense préparation avec le coach individuel Melvin Sanders, à Dallas. Avant de poursuivre : « Je veux apprendre à gagner le plus rapidement possible. Je suis super excité de pouvoir découvrir toutes ces choses que je voyais à la télé, les salles, les différentes atmosphères. C’est une année qui va vraiment être très spéciale pour moi. »

Wembanyama

Gregg Popovich déjà lassé de la « Wembamania »

Les questions autour de « Wemby » ont fusé pendant toute la matinée. Keldon Johnson, Devin Vassell et Zach Collins, tous ont pris le temps d’y répondre. Mais Gregg Popovich, fraîchement intronisé au Hall of Fame NBA, n’était pas forcément d’humeur.

Quand sera-t-il exaspéré par les questions autour du numéro 1 de la Draft ? « Je le suis déjà », répond-t-il sèchement, un poil grincheux. Combien de matches jouera-t-il ? « Je ne sais pas », balaie l’entraîneur de 74 ans. Une manière, en quelque sorte, de freiner la « Wembamania » qui a envahi San Antonio depuis la Draft.

Après une vingtaine de minutes de conférence de presse, Wemby a enchaîné avec une interview pour NBA TV et une autre pour l’association des joueurs. Une heure après, Victor Wembanyama – suivi à la trace par une ribambelle de journalistes, photographes et cameramen – est rentré au vestiaire sous la haute protection de Jordan Howenstine, l’attaché de presse des Spurs dédié à Victor Wembanyama.

wembanyama

Pour Wembanyama, la découverte du nouveau centre d’entraînement

Dès le lendemain, l’ancien joueur de Nanterre 92 a pris ses quartiers dans le tout nouveau Victory Capital Performance Center, situé au nord-ouest de San Antonio, à une vingtaine de minutes du centre-ville. Un petit bijou à faire pâlir d’envie la plupart des équipes d’EuroLeague.

« C’est incroyable », s’émerveille-t-il avec ses yeux d’un gamin de 19 ans. « L’an dernier, je n’étais pas seulement un joueur, j’étais aussi le GM. Je devais m’occuper d’un tas de choses hors du terrain alors qu’aujourd’hui, je suis plus libéré et reposé. »  Encore en travaux, le tout nouveau centre d’entraînements des Spurs, baptisé « The Rock at La Cantera », devrait être terminé d’ici la fin d’année prochaine. Si le parking et le restaurant mitoyen sont encore en chantier, la salle d’entraînements, avec deux terrains surplombés par les cinq bannières de champion NBA de la franchise, était prête pour accueillir ses nouveaux locataires en début de semaine dernière.

Lors des points presse, les superlatifs n’ont pas manqué. Tous les joueurs interrogés sur le phénomène français se sont montrés dithyrambiques. Mais le plus bel hommage, juste et mesuré, est signé Doug McDermott, l’ailier des Spurs de 31 ans : « Il est incroyable à regarder. Il est capable de faire des actions que je ne peux même pas expliquer. Les fans vont être très surpris. Il est tellement coordonné malgré sa taille. À un moment, je pensais scorer un panier facile et j’ai vu arriver une main de nulle part pour me contrer. Il est tourné vers l’équipe : s’il voit quelqu’un de démarqué, il va le servir. Il a une excellente vision du jeu. »

Le San Antonio Express-News, le journal local, résumait parfaitement la pensée de l’ancien étudiant des Bluejays de Creighton en une de son supplément Sports, jeudi matin : « Victor Wembanyama n’a pas perdu de temps pour faire tourner les têtes. »

Des fans ont campé devant la salle !

S’il a goûté à l’exigence de coach Pop « un peu plus tard que prévu », Victor Wembanyama a également pu profiter d’une nouvelle séance avec James Leija, un célèbre boxeur de San Antonio. Tim Duncan, Manu Ginobili et David Robinson, toujours résidents de San Antonio, étaient également présents tout au long de la semaine.

Adoubé par son équipe, adulé par les fans, Victor Wembanyama est déjà le petit prince du Texas. Ne vous y trompez pas, la Wembamania ne s’est pas essoufflée au cœur de l’été. Au contraire, même. Et elle devrait continuer de monter crescendo jusqu’au coup d’envoi de la saison à domicile contre les Dallas, le 26 octobre. Au rythme des « Go Spurs Go » et parfois sur l’air de « We are the champion » de Queen, plusieurs milliers de fans se sont amassés aux abords de la salle pour le scrimmage, samedi. Certains ont même campé dès minuit, soit seize heures avant l’ouverture des portes, pour avoir les meilleures places possibles.

« Victor donne un futur à la ville »

Dernier joueur à sortir du tunnel, l’ancien ailier-fort des Metropolitans 92 a été accueilli comme une rock star pour ses premiers pas au Frost Bank Center, trois mois après ses deux matchs de Summer League à Las Vegas. Tous les regards se sont immédiatement tournés vers l’entrée des joueurs lorsque Roland Ruiz, le speaker des Spurs, s’est époumoné à prononcer le nom de la nouvelle star texane.

Les décibels sont tout à coup montés lorsque Wemby est peu à peu sorti de la pénombre. « Cela m’a vraiment fait chaud au cœur de voir qu’à chaque fois qu’un joueur de notre équipe entrait sur le terrain, il était presque ovationné. C’était tout ce à quoi je m’attendais, mais ça fait toujours du bien », explique le géant de 2,22 m après le scrimmage, (défaite 74-65) devant plus de 13 200 personnes. « Recevoir un tel accueil a encore plus de valeur quand ça vient de la fan base de la franchise que je suis depuis tout petit. »

Victor Wembanyama, coéquipier de Sidy Cissoko et surtout de Zach Collins, ce soir-là a offert un petit aperçu de son talent, avec ses neuf points et cinq rebonds. Deux supporters déguisés en aliens ont animé une bonne partie de la rencontre.

« Victor donne un futur à la ville et l’opportunité à la franchise de grandir dès cette saison », explique l’un d’eux avec un maillot « fiesta » des Spurs sur les épaules. « On a vraiment besoin de lui car pendant les trois dernières années, on était dans l’ombre de la Ligue. On n’en demande pas tant que ça, juste refaire les playoffs assez rapidement. Dans l’immédiat, son développement est plus important que les résultats. »

De notre correspondant à San Antonio.

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