À l’instar de la FIFA, la FIBA a décidé depuis quelques années d’augmenter le nombre d’équipes qui participent à la Coupe du monde, et même aux qualifications. Comme en 2019, il y avait ainsi 32 participants en Asie, tandis que 80 nations avaient pris part aux éliminatoires. Pour la Fédération internationale, le podium de la compétition, avec des absents de marque (Espagne, Etats-Unis, France…) et des surprises (Allemagne, Canada) est le résultat direct de cette volonté d’ouverture et de ce renouvellement des forces.
Par rapport à 2019, seules deux nations (Serbie et Etats-Unis) étaient encore présentes en quarts de finale, et il faut rappeler que l’Argentine, finaliste il y a quatre ans, n’était même pas qualifiée, tandis que la France a pris la porte dès le premier tour.
Neuf nations n’étaient pas là en 2019
« La diversité est une bonne chose », estime Andreas Zagklis, le secrétaire général de la FIBA. « Elle est bonne parce qu’elle est synonyme de compétitivité. Elle est excellente si elle s’accompagne d’un niveau de jeu plus élevé en permanence. Ce que nous avons réalisé, c’est que nous avons atteint une plus grande richesse dans la liste des pays. Neuf des 32 pays qui ont participé à cette Coupe du monde n’avaient pas joué lors de la Coupe du monde précédente. »
C’est le cas de la Lettonie, qui termine 5e, mais aussi du Soudan du sud qui a validé son billet pour les Jeux olympiques 2024.
« La décision d’ouvrir les qualifications à 80 équipes a changé le basket mondial du côté des hommes », conclut Andreas Zagklis. « Cela ne fait aucun doute. Je pense que nous avons assisté à du basket de très haut niveau. »