Il avait fait l’impasse sur l’Euro 2022 pour mieux se préparer aux Jeux olympiques de Paris, en passant par la case Mondial. Au moment de ré-enfiler le maillot bleu, Nando de Colo ne s’imaginait pas une telle tournure des événements : une élimination brutale de la course à la médaille dès le second match face à la Lettonie.
Quel bilan l’arrière tricolore peut-il déjà en tirer ? « Il s’agit de l’avenir en général. On a bien sûr tous une responsabilité individuelle à assumer. Mais en fin de compte, on a perdu le premier match et nous avons laissé filer le deuxième. À ce moment-là, le tournoi était déjà terminé », résume-t-il brièvement pour BasketNews.
L’équipe de France et lui ont su « respecter la nature du jeu », comme le disait Evan Fournier, jusqu’au bout en s’imposant, poussivement à chaque fois, face au Liban, à l’Iran et enfin la Côte d’Ivoire lors de matchs de classement peu honorables.
Nando de Colo à zéro point face à la Lettonie
De quoi relever les courbes statistiques du joueur de l’Asvel qui, après son zéro pointé face à la Lettonie (mais 8 passes décisives) puis 5 points face au Liban (1/5 aux tirs), a enchaîné des sorties à 12 points (8 rebonds, 7 passes) face à l’Iran et 13 points face à la Côte d’Ivoire.
Soit un bilan chiffré final d’environ 8 points (45% dont 38% de loin), 5 passes et 3 rebonds. Un rendement en-deçà de ses 13.5 points de moyenne à Tokyo, deux ans plus tôt, et surtout le sentiment que le joueur de 36 ans a été à la peine physiquement. Ainsi bousculé, il a beaucoup exprimé sa frustration aux arbitres…
La suite ? « On va voir. La première chose à faire est de rester unis. J’espère qu’on a perdu aujourd’hui pour être meilleurs demain. Mais le chemin sera long. On sait que les Jeux olympiques sont devant nous. C’est donc un objectif qu’on a déjà atteint. Mais on doit aussi se préparer à cela », affiche l’ancien joueur des Spurs.
Alors que Nicolas Batum et Boris Diaw ont tous les deux réclamé une remise en question collective, Nando de Colo rappelle qu’ « on ne sait pas quelle équipe on aura l’été prochain. Mais je suis sûr qu’ils ne vont pas renvoyer tout le monde (sourire). On doit s’en remettre et nous souvenir de ce qui s’est passé cet été. »
Cicatriser au plus vite pour finir sur une bonne note à Paris l’an prochain, pour ce qui sera la dernière compétition internationale du meilleur marqueur de l’histoire des coupes d’Europe de basket.