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Tony Parker n’a pas pu retenir ses larmes…

Hall Of Fame – Tout sourire au moment d’évoquer Gregg Popovich ou Manu Ginobili, Tony Parker a craqué au moment de remercier ses parents et ses proches.

Tony Parker

« Je vais essayer de ne pas pleurer ». Tony Parker a essayé… mais l’émotion a été trop forte, au moment de rendre hommage à ses amis et surtout sa famille. C’est au moment de remercier son père et sa mère que TP a fondu en larmes lors de son discours d’introduction au Hall Of Fame.

« J’ai une grande famille. Mon père vient de Chicago. Ma mère vient des Pays-Bas, Amsterdam. Je suis né en Belgique, mais je suis français. Je suis né dans les deux cultures. J’ai l’impression d’avoir le meilleur des deux mondes. Et ça m’a beaucoup aidé dans ma parcours. À mon père… Je t’aime » lance-t-il. « A ma mère, qui était aide-soignante, et m’a beaucoup aidé pour la durée de ma carrière. Je t’aime beaucoup. Merci pour tout. A mes deux frères, TJ et Pierre. Je vous aime. Je vous aime. Je vous aime. Je vous aime. Je vous aime. Je vous aime. »

Sous les yeux de sa « mafia », de Thierry Henry à Boris Diaw, en passant par Gaëtan Muller, ses enfants ou encore sa campagne, Parker a retracé sa carrière en NBA avec des doutes de Gregg Popovich et le mépris de Tim Duncan à ses débuts.

« J’ai commencé à écrire mon discours la semaine dernière et je me demandais pourquoi Tim était si spécial. Je ne pouvais pas fermer l’oeil, pourquoi Tim était si unique ? En même temps, c’est facile et en même temps, c’est dur. Je vais commencer par le plus évident. Pour moi, c’est le meilleur ailier-fort de l’histoire. C’est le plus évident. Mais moi, ce que je sais, c’est qu’il a un pouvoir spécial, un super pouvoir avec ses yeux. Je vais vous l’expliquer. Il ne parle jamais pour recevoir le ballon. Jamais. Il me regarde. Et quand tu as 19 ans, venant de France, c’est très effrayant quand Tim Duncan te regarde. »

« Avec Manu, tu as deux passes. Tu as la passe de la légende, dont tout le monde va parler, et c’était incroyable. Et la passe qui va dans les tribunes vers les fans »

Parker a aussi eu un mot pour Dirk Nowitzki, Dwyane Wade (« le joueur préféré de mon petit frère »), Pau Gasol, Becky Hammon (« sa grande soeur) et bien sûr Gregg Popovich (« son deuxième père »). Sans oublier son « frère », Manu Ginobili.

« Manu est unique. Il est le joueur le plus unique avec qui j’ai joué. Il était si unique que Pop ne savait même pas ce qu’il devait faire lors de ses deux premières années » raconte Parker. « Cela n’avait pas de prix de voir les grimaces de Pop après certaines de ses passes. Avec Manu, tu as deux passes. Tu as la passe de la légende, dont tout le monde va parler, et c’était incroyable. Et la passe qui va dans les tribunes vers les fans. Il y en a eu beaucoup les deux premières années. Nous avons eu des débuts difficiles avec Manu. Les médias argentins pensaient que je n’aimais pas Manu, que je ne lui faisais pas de passes… Mais je ne comprenais pas pourquoi. Car c’est Pop le coach, et Pop faisait uniquement des systèmes pour Tim. J’étais le meneur de jeu, et j’avais besoin d’un allié. Manu a été cet allié. »

« Il y a le petit Français, il y a le petit gars d’Argentine et un nageur qui débarque des îles. Qui pouvait imaginer cela ? Nous avons gagné quatre titre ensemble »

Et Tony Parker de répéter à nouveau que Tim Duncan ne lui a pas adressé la parole de son année rookie.

« Tout le monde le sait, mais je vais le dire encore, lors de ma saison rookie, Timmy ne m’a pas parlé. Et les gens pensent que je suis fou quand je dis ça, mais c’est vrai. Timmy n’aime pas les Français. Il n’aime pas mon accent français. Il a attendu que je joue contre Gary Payton pour me parler. A la fin de mon année rookie, j’ai bien joué contre Gary, et il a fini par me dire un mot, puis deux et trois… Je me suis dit que ça allait aller. On s’entend tous bien aujourd’hui. Il y a le petit Français, il y a le petit gars d’Argentine et un nageur qui débarque des îles. Qui pouvait imaginer cela ? Nous avons gagné quatre titre ensemble et c’était un honneur de jouer avec vous. »

Et puis, il a répété qu’il fallait rêver grand dans la vie.

« Mon aventure a commencé par un grand rêve. Je voulais rêver grand : aller en NBA et devenir le premier meneur européen à réussir là-bas. Je dis toujours qu’il faut rêver grand et que, quand tu dis ton rêve à quelqu’un mais qu’il ne se moque pas de toi, alors c’est que tu ne rêves pas suffisamment grand. Quand j’étais en France, on me disait tout le temps que j’étais trop petit, trop maigre et que je n’allais pas réussir… Aujourd’hui ? C’est moi qui rigole. »

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