Kobe Bryant fête son titre de MVP par une victoire

Utah avait promis de gâcher la fête de Kobe Bryant. Mais, il n’en a rien été ! Après avoir reçu le trophée de MVP des mains de David Stern, puis des fleurs de la part de ses filles, KB24 n’a laissé le soin à personne d’être le meilleur joueur de cette deuxième manche.

34 pts, 8 rbds, 6 pds, 11/18 aux tirs, 11/12 aux LF… C’est presque un copier-coller du Game 1 avec un Kobe que l’on sent à la fois au sommet de son Art mais aussi maître de ses émotions et de son jeu. C’est beau et rare à la fois lorsqu’un joueur atteint cette plénitude, et on n’oubliera pas de rappeler qu’il n’a que 29 ans.

Mais revenons au match. Ou plutôt au premier quart-temps du match puisque le sort de la rencontre s’est quasi joué dans les 12 premières minutes. Les Lakers réalisent l’entame parfaite. Ils mettent leurs six premiers tirs mais le Jazz résiste et mène même 13-12. Mais Kobe entre en scène. Il inscrit 6 points. Son Lieutenant, Lamar Odom (19 pts, 16 rbds), en ajoute 4. Utah prend des fautes, s’énerve. 13-0 pour les Lakers, qui prennent le large (25-13, puis 33-18).

La suite n’est qu’une longue course-poursuite du Jazz, qui s’appuie sur ses seconds couteaux (Brewer, Millsap, Kover) en première période pour ne pas sombrer. Après la pause, Deron Williams (25 pts) se réveille, et maintient son équipe à flots. Comme dans la première manche, Utah entretient l’espoir en revenant à cinq points à six minutes de la fin (99-94).

Les Lakers peuvent-ils perdre un match qu’ils ont en main depuis le début ? Vujacic (12 pts), Gasol (20 pts, 5 rbds, 5 pds, 5 cts) et Fisher (22 pts) répondent en redonnant 11 points d’avance (105-94) à leur équipe. Il reste 4 minutes. Kirilenko réussit un 2+1 pour revenir à 8 pts (107-99), mais derrière Kobe s’enfonce dans le trafic et file un caviar à Gasol, qui dunke (108-99). Utah ne reviendra plus et s’incline 120-110.

Une nouvelle fois, Utah a dominé sous les panneaux (41-34, et 16 rebonds offensifs). Mais une nouvelle fois, l’agressivité des Lakers pèse sur la rencontre. Le jeu en triangle apporte du mouvement, libère les joueurs et le Jazz ne peut que faire des fautes pour les arrêter. 30 fautes pour Utah. 20 pour les Lakers. 16 lancers pour le Jazz. 43 pour les Lakers.
Ne cherchez pas plus loin l’explication de la domination des Lakers en ce début de série.