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Preview Playoffs 2023 | New York (5) – Miami (8)

NBA – Vainqueurs autoritaires de Cleveland et Milwaukee au premier tour, les Knicks et le Heat abordent cette demi-finale avec une grande confiance.

Rivalité mythique de la conférence Est dans les années 90, l’affiche New YorkMiami s’offre un retour au premier plan dans ces playoffs 2023, après une vingtaine d’années bien plus calmes, à l’exception d’une série en 2012 entre les Knicks version Carmelo Anthony – Amar’e Stoudemire et le Heat version « Big Three ».

Sans l’avantage du terrain dans leur série respective au premier tour, contre Cleveland (#4) et Milwaukee (#1), Knicks et Heat ont pourtant validé leur ticket pour le second tour avec une grande aisance : en cinq matchs seulement, pour un « gentleman sweep » autoritaire. Les joueurs de New York ont notamment usé d’une énorme défense pour éteindre des Cavaliers totalement hagards, ceux du Heat d’une attaque volcanique, sous l’impulsion évidemment d’un Jimmy Butler sensationnel, pour complètement assommer les champions 2021.

Après un premier tour au cours duquel ils ont facilement renversé la hiérarchie de la saison régulière, New-Yorkais et Floridiens se retrouvent donc pour un deuxième tour alléchant, marqué par un duel de styles. Les deux clubs abordent cette série avec une énorme confiance, alimentée par un « momentum » brillamment construit durant leurs cinq matchs du premier tour. Ça promet des étincelles, de l’intensité et une série disputée.

PRÉSENTATION DES KNICKS

Les titulaires : J. Brunson, Q. Grimes, RJ. Barrett, J. Randle, M. Robinson.
Les remplaçants : I. Quickley, J. Hart, O. Toppin, I. Hartenstein, M. McBride.
Les absents : Incertitude autour de Julius Randle.
Le coach : T. Thibodeau.

POINTS FORTS

Une défense en béton affichée au premier tour. Avant le début de la série Cavaliers – Knicks, on s’attendait plutôt à ce que les Knicks construisent leur jeu autour de leur énorme attaque, la troisième plus efficace de la ligue au terme de la saison régulière (117.8 points marqués sur 100 possessions, par match). Finalement, l’inverse s’est produit : New York a complètement éteint Cleveland avec une excellente défense, la plus efficace des playoffs à ce jour avec 101.9 points encaissés sur 100 possessions au terme de leur série contre Donovan Mitchell et sa bande ! Il va sans dire que les hommes de Tom Thibodeau essaieront d’appliquer la même formule contre Miami, d’autant que les joueurs du Heat affichent la meilleure attaque des playoffs, avec une moyenne de 124 points marqués par match au terme du premier tour. C’est une opposition de styles, mais en playoffs la meilleure défense est bien souvent la meilleure arme. Avantage Knicks, en défense.

Les rebonds offensifs, encore et toujours. Troisième meilleure équipe de la saison régulière au rebond offensif (12.6/match), New York a fait encore mieux, à l’issue du premier tour contre Cleveland : 15 prises par match, la meilleure moyenne des playoffs. Sous l’impulsion du monstre des raquettes Mitchell Robinson, leader des playoffs à titre individuel avec ses 5.8 prises par match, les Knicks privent ainsi leurs adversaires de leurs rebonds défensifs, et marquent près de 18 points sur leurs secondes chances, la troisième meilleure moyenne des playoffs. En face, Miami ne capte que 7.4 rebonds offensifs par match, la deuxième moyenne la plus faible des moyennes, pour à peine 10 marqués sur les secondes chances, la troisième plus faible moyenne des playoffs. L’avantage pour New York dans ce domaine est énorme…

POINTS FAIBLES

Quelle marge d’erreur en attaque ? En effet, si la défense des Knicks a fière allure, on ne peut pas en dire autant de leur attaque : la troisième moyenne la plus faible des playoffs avec 99.6 points marqués par match, le deuxième plus mauvais pourcentage aux tirs (43%) et le plus mauvais pourcentage derrière l’arc (28.2%). Contre Cleveland et leur incapacité à s’adapter en défense, le solide niveau de jeu de Jalen Brunson, RJ Barrett et du banc, ainsi que la domination du rebond offensif par Mitchell Robinson, a suffi. Mais contre le Heat, qui détient la meilleure attaque des playoffs et qui saura s’adapter en défense avec les choix tactiques de « Spo », cela pourrait ne pas être suffisant. Même si en réalité, New York, malgré une attaque clairement pas particulièrement efficace au premier tour, n’a pas été inquiété contre les Cavaliers, et semble encore disposer d’une grosse marge de progression en attaque. Une marge qui dépend grandement du niveau de Julius Randle

PRÉSENTATION DU HEAT

Les titulaires : G. Vincent, M. Strus, J. Butler, K. Love, B. Adebayo.
Les remplaçants : K. Lowry, C. Martin, C. Zeller, D. Robinson.
Les absents : T. Herro, V. Oladipo.
Le coach : E. Spoelstra.

POINTS FORTS

Jimmy Butler. À l’exception peut-être de Devin Booker, aucun joueur n’affiche un niveau de jeu aussi conséquent et impressionnant que celui de l’ailier du Heat dans ces playoffs. Au premier tour, face à la meilleure équipe de la ligue en saison régulière, « Jimmy Buckets » a ainsi livré une série d’anthologie : 37.6 points (à 60% aux tirs !), 6 rebonds et 4.8 passes ! Sa montée en puissance tombe à point nommé pour cette équipe de Miami qui revient de loin, du « play-in », et qui dans l’élan de son n°22 a toutes les raisons de penser qu’elle peut encore continuer pendant quelques semaines son parcours dans ces playoffs.

L’adresse extérieure. Alors qu’elle figurait parmi les équipes les plus maladroites de la ligue au cours de la saison régulière (34.4%, la quatrième plus faible moyenne), la troupe de Miami a soudainement réglé la mire derrière l’arc, depuis le début des playoffs. Furieusement efficace en attaque au premier tour, les joueurs du Heat affichent en effet une incroyable adresse collective depuis le Game 1 contre Milwaukee : 45% de réussite ! Avec pas moins de 7 joueurs qui ont bouclé la série face aux Bucks avec un pourcentage de réussite aux tirs à 3-points supérieur à 40% ! Les Knicks sont prévenus : les ogives derrière l’arc vont fuser, et c’est clairement pour Miami la clé pour faire sauter le verrou de la très solide défense des Knicks.

POINTS FAIBLES

Les blessures. Le Heat a perdu un titulaire, Tyler Herro, et un remplaçant, Victor Oladipo. Les deux joueurs n’ont pas la même importance ni le même rôle, dans le dispositif de Miami, mais leurs absences ont le même effet : l’attaque du Heat s’en retrouve plus dépendante de Jimmy Butler. Le « playmaking » secondaire et le « shotmaking » des deux arrières auraient été particulièrement précieux, face à une défense de New York qui dans ces playoffs agresse le porteur de balle sur le « pick-and-roll » et le force à lâcher le cuir, dès le début de la possession. Face aux Bucks, le club de Miami a tellement bien joué que les absences de Tyler Herro et Victor Oladipo n’ont pas été vraiment ressenties, mais les compteurs sont remis à zéro à chaque nouvelle série. La question n’est donc pas de savoir si les deux arrières vont manquer à Miami face à New York – car la réponse est oui – mais plutôt à quel degré et dans quelles proportions, vont-ils manquer à Miami.

LES CLÉS DE LA SÉRIE

Le (deuxième) retour de Julius Randle. Comme on l’a dit, le plafond offensif des Knicks dans cette série pourrait dépendre du n°30 : si l’apport des Jalen Brunson, RJ Barrett, Josh Hart ou Mitchell Robinson sera régulier, celui de « Ju » demeure l’inconnue dans l’équation. Diminué physiquement à cause de sa cheville gauche, le MIP 2021 n’était que l’ombre de lui-même contre Cleveland durant les quatre premiers matchs. Enfin au niveau au Game 5, il a été fauché en plein élan à cause d’une blessure… à la cheville gauche, encore. Aux dernières nouvelles en provenance de « Big Apple », l’optimisme règne tout de même concernant sa présence au Game 1, ce soir. Mais pour quel niveau de jeu, et dans quel état physique ? Un questionnement semblable à celui posé avant la série contre les Cavaliers… Les Knicks sont capables de jouer sans lui, mais plus vite l’ailier-fort trouvera son rythme et ses sensations, plus vite son équipe opérer au maximum de son potentiel.

La défense de New York sur Jimmy Butler. L’absence de Tyler Herro rend orpheline d’une arme majeure l’attaque du Heat, et en cela les Knicks pourront s’offrir le luxe de « choisir leur poison ». C’est-à-dire que « Thibs » et ses hommes pourront se permettre de laisser prendre confiance n’importe quel joueur qui ne s’appelle pas Jimmy Butler, car les « role players » du Heat ne pourront pas gagner seuls. Au premier tour, New York avait adopté une stratégie similaire, offrant volontiers des tirs ouverts au large aux faibles attaquants comme Isaac Okoro ou Cedi Osman afin de fermer les couloirs de ‘drives’ et de compliquer les décisions en sortie d’écrans de Darius Garland et Donovan Mitchell, qui ont globalement raté leur série. Contre Miami, le schéma défensif devrait donc être le même, mais avec un degré de difficulté plus élevé car les « role players » de Miami sont plus fiables en attaque que ceux de Cleveland, particulièrement dans le domaine du tir extérieur. En résumé : si les Knicks ne parviennent pas à limiter Jimmy Butler, et que ce dernier affiche le même niveau de jeu dantesque qu’au premier tour, alors ils seront en difficulté. Plus le Heat devra se reposer sur ses « role players », plus grandes les chances de New York seront. Plus facile à dire qu’à faire tant « Jimmy Buckets » marche sur l’eau dans ces playoffs, mais s’il y a bien une défense qui peut le faire, c’est celle des Knicks dans ces playoffs.

EN SAISON RÉGULIÈRE

Knicks 3-1

02 février : Knicks – Heat (106-104).
03 mars : Heat – Knicks (120-122).
22 mars : Heat – Knicks (127-120).
29 mars : Knicks – Heat (101-92).

VERDICT

Que les fans des Knicks soient préparés : en tous points, affronter le Heat ne sera clairement pas la même limonade qu’affronter les Cavaliers. Mieux coachés, avec une meilleure capacité d’adaptation venant du génie Erik Spoelstra, plus expérimentés en playoffs et plus solides des deux côtés du terrain que ceux de Cleveland, les joueurs de Miami représentent collectivement une « matchup » bien plus corsée, tout simplement.

Mais que les fans du Heat soient aussi préparés : tomber sur New York plutôt que Cleveland au deuxième tour n’est clairement pas une partie de plaisir, ni un tirage favorable. Car cette équipe des Knicks affiche un profil capable de contrer les points forts du Heat : la meilleure défense des playoffs, alors que Miami compose sans son troisième meilleur marqueur, ou encore le meilleur rebondeur offensif des playoffs en la personne de Mitchell Robinson, alors que Miami pointe à l’avant-dernière place dans ce domaine, dans ces playoffs (seulement 7.4 prises/match).

En somme, les deux équipes semblent être capables, avec leurs points forts respectifs, de se faire mal, et la série pourrait alors durer, avec plusieurs matchs décidés dans le « money time ». Globalement, New York, d’un chouïa, nous semble être la meilleure équipe, ou du moins celle au plafond le plus élevé dans une série au meilleur des sept matchs. Notamment grâce à la possible domination de Jalen Brunson dans le duel du « backcourt », sans Tyler Herro côté Miami. Avec l’avantage du terrain et sa défense, New York peut s’en sortir, au terme d’une âpre bataille.

New York 4-2

CALENDRIER

Game 1 : dimanche soir (19h), à New York.
Game 2 : dans la nuit de mardi 2 à mercredi 3 (01h30), à New York.
Game 3 : samedi 6 à 21h30, à Miami.
Game 4 : dans la nuit de lundi 8 à mardi 9 (01h30), à Miami.
*Game 5 : dans la nuit de mercredi 10 à jeudi 11 (à déterminer), à New York.
*Game 6 : dans la nuit de vendredi 12 à samedi 13 (à déterminer), à Miami.
*Game 7 : dans la nuit de lundi 15 à mardi 16 (02h00), à New York.

*si nécessaire 


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